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Commentaires sur la chronique DEATHSPELL OMEGA-Si Monumentum Requires Circumspice

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Commentaires sur la chronique DEATHSPELL OMEGA-Si Monumentum Requires Circumspice Empty Commentaires sur la chronique DEATHSPELL OMEGA-Si Monumentum Requires Circumspice

Message par Baalberith Lun 29 Fév 2016 - 16:13

Bienvenue sur le sujet dédié aux commentaires de la chronique DEATHSPELL OMEGA-Si Monumentum Requires Circumspice



Vous pouvez lire cette chronique à l'adresse suivante : DEATHSPELL OMEGA-Si Monumentum Requires Circumspice
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Baalberith
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Commentaires sur la chronique DEATHSPELL OMEGA-Si Monumentum Requires Circumspice Empty Re: Commentaires sur la chronique DEATHSPELL OMEGA-Si Monumentum Requires Circumspice

Message par Gul Le Ricanant Mar 1 Mar 2016 - 18:08

Cet album comprend tout ce qu'il faut pour du bon Black Metal. On retrouve une atmosphère de fou, une idéologie marquée comme il faut par la philosophie particulière des musiciens et des émotions fortes. Je ne vois pas quoi demander de plus.



Le satanisme des membres du groupe, inspiré par la pensée gnostique et, musicalement, par des groupes comme Funeral Mist ou Ondskapt, donne une importance capitale et presque inédite aux textes dans cet album de Black Metal. De ce que j'ai put comprendre, il s'agit d'un concept album découpé en trois parties (délimitées par les trois titres "prayer") évoquant la chute d'un ange désormais malmené au sein du monde matériel. Et le destin de cet ange se scelle définitivement sur l'apocalyptique Carnal Malefactor, pièce de douze minutes qui mériterait de figurer parmi le panthéon des morceaux de Black Metal les plus cultes. Désormais, tout n'est plus que cendre, suie, sueur, sang et larmes. C'est la Fin de L'Histoire.



Car sur ces douze remarquables minutes (même pour le long et ironique passage en chœurs grégoriens), une eschatologie intérieur semble s'achever. Le titre commence sur des guitares lourdes et un rythme assez lent. Nous pouvons dés lors imaginer les membres du groupe mener l'orchestration de la fin de l'Univers. Et ce morceau pousse d'ailleurs à l'introspection. Il nous incite à nous faire réfléchir sur notre sort individuelle, la Fin de l'Univers étant une métaphore de notre destin.



D'ailleurs, l'album entier possède une part introspective de brumes morbides et malsaines importante. L'auditeur, avec cet album, peut facilement en arriver aux mêmes questionnements que les gnostiques romains des premiers siècles après Jésus Christ. Le contexte sataniste et terriblement malsain en plus, il ressortira de la première écoute l'esprit traumatisé.



Car j'estime que cet album nous permet de développer notre esprit de rébellion mystique. Mais pour ce qui est de la part plus palpable et exotérique de l'album, l'auditeur moins mystique pourra moins bien se retrouver. Tout est noyé dans une brume d'effroi et d'angoisse totale. Et l'album fait 77 minutes, et c'est affreusement long lorsqu'on est pas habitué au pire des sonorités Black Metal. Car ce son de guitare tellement dissonant et cette basse résonnante comme dans un labyrinthe à dix milles couloirs ne facilite pas l'appréhension de l'oeuvre. On pourra donc reprocher à SMRC d'être trop long. Et ça peut se comprendre, car ce n'est pas évident d'être tout le temps dans l'état d'esprit adéquat pour écouter ce cédé. Cependant, l'auditeur exotérique pourra tout de même avoir du plaisir à se perdre dans cette brume de guitares et de rythmes lents, souvent Mid-tempo, le tout mené par ce chant grave de Mikko Aspa respirant la pire des décadences, celle qui fleure la charogne. Donc, on a pas besoin d'être dans le gnosticisme et tout ce qui tourne autour pour apprécier cet album.



Avec Kénôse, nous avons là l'un des meilleurs albums de Deathspell Omega, un des groupes clés du Black Orthodoxe de branche évangéliste en France, avec Glorior Belli, Arkhon Infaustus et tant d'autres...
Gul Le Ricanant
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