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Commentaires sur la chronique MYSTIC FOREST-Romances

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Commentaires sur la chronique MYSTIC FOREST-Romances Empty Commentaires sur la chronique MYSTIC FOREST-Romances

Message par Baalberith Dim 1 Jan 2006 - 0:00

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Baalberith
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Commentaires sur la chronique MYSTIC FOREST-Romances Empty Re: Commentaires sur la chronique MYSTIC FOREST-Romances

Message par Necrowarrior Jeu 10 Déc 2009 - 23:49

Trois notes de piano, et nous voilà de nouveau plongés dans l’univers personnel de MF. Mélancholie et nostalgie, voilà les émotions que la musique de Stefan transmet, et ce malgré sa densité. Mélancholie qui est principalement distillée par ses lignes de guitares, mises en avant sans occulter les autres instruments, comme la flûte traversière (je crois) ou l’accordéon chromatique, ni les vocaux discrets de Claire. Le tout est joué sur un fond brut toujours Black Metal, avec une guitare saturée sur des rythmique parfois très rapides, (même si les passages calmes et posés me semblent plus nombreux qu’auparavant). A noter également que la BAR est moins dissonante que sur les précédents albums. Musicalement nous avons donc un album qui est dans la veine des deux précédents, mais encore plus « émotionnellement » travaillé.



Les textes de Baalberith sont également bien travaillés, et, une fois n’est pas coutume, je vais tâcher de vous les décrypter... La première page est un texte d’introduction (en vers, comme toutes les paroles de cette album), hommage aux maisons closes de jadis... Puis viennent les paroles de « coupable de tous les péchés » expliquant le passage de la précédente thématique à la nouvelle, par le meurtre de la dame vert. Le texte « cette rose que tend la mort » est lui probablement inspiré des tableaux de Grien... S’en suit « dans les couloirs du vice », en deux actes, sur l’abandon à la luxure d’un homme qui y est enchaîné... texte assez explicite, tout comme le suivant « soumis à ces lianes » qui décrit cruement quand humiliations, douleurs et plaisir sont liés... « Une ronde dans les ruines » est un texte que je soupconne d’être très personnel à Baalberith... Puis viens « supplice raffiné », hommage rendu à Sade, dont l’esprit rode sur tout ces textes... « si le bois pouvait parler



» a un titre suffisament évocateur du contenu. « un dernier supplice » vient clore les textes de Baalberith, en mettant finalement une putain face à elle même, et termine le voyage pour doucement nous ramèner à notre époque... Ces textes ont donc réussi, (loin des terres habituels de l’auteur !) à insuffler vie et histoire à cet album.



Album magnifiquement illustré par les soins d’Eblis, d’ailleurs, tout le visuel s’inscrit dans la lignée nostalique (voluptueuse mais décrépite) des textes. Sur chaque page, une image viens réellement illustrer le texte correspondant, le résultat est superbe !



Voilà donc un album qui aura sans doute tiré beaucoup de sueur de ses créateurs, pour un résultat à la hauteur, original et cohérent. Mais tel raffinement n’est pas à la portée de tout le monde, je ne recommande donc ce travail qu’aux plus esthètes d’entre nous...
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