Films de vampires

DreamSquare a écrit:Rrrrhhhhaaaaa dommage ! tres bon film emouvant... (s'il s'agit de la version noir/blanc/muet)

Necrowarrior a écrit:c'est moi où il y a beaucoup de ressemblances entre le scénar de ce film et celui du dracula de coppola?

Necrowarrior a écrit:c'est moi où il y a beaucoup de ressemblances entre le scénar de ce film et celui du dracula de coppola?

Nosferatu, l'un des films les plus célèbres de l'histoire du cinéma allemand, a bien failli disparaître à tout jamais. Lorsqu'il achève l'écriture du scénario, Henrik Galeen apprend que Florence Stoker, la veuve de l'écrivain décédé en 1912, intente un procès à la société de production. Elle n'a, en effet, pas été consultée. Galeen change alors les noms des personnages, les lieux de l'action et quelques détails. La veuve de Stoker demande cependant la destruction de toutes les copies existantes et en juillet 1925, un tribunal anglais lui donne raison. Certaines copies ont heureusement échappé à cette décision juridique. Première version officielle du roman de Bram Stoker, le film de Murnau demeure incontestablement fidèle à son esprit et aux grandes lignes d'un roman très populaire en Allemagne et dont on retrouve à l'écran la plupart des moments forts.

Necrowarrior a écrit:tout s'explique alors...



Tiens dreamsquare, tu dois savoir ça toi, il y avait une bande-son contemporaine sur le film ce soir, tu ne sais pas qui l'a composée?

Même la nuit des morts vivants de Romero est dans le domaine public c'est dire

Eilocnalem a écrit:Pour le fait qu'il soit tourné en décor naturel est vrai. Mais pour les thèmes du film, si (et d'autres choses). Je n'étoffe pas, tout est dit dans mes liens. Un extrait :



Le mouvement expressionniste, qui s'est exprimé dans un art paroxystique et révolté, fut principalement allemand. Il marqua profondément la peinture, la littérature et le théâtre outre-Rhin entre 1908 et 1918. Sa rencontre avec le cinéma, brève et tardive, se produisit alors que naissait la République de Weimar (1919) et que le pays, humilié par la défaite de la Première guerre mondiale, politiquement déçu, en proie à une inflation galopante, avait perdu ses repères. C'est l'état psychologique d'un pays qui se manifesta dans les films expressionnistes. Produit de l'angoisse et du repli, le cinéma expressionniste fuyait toute représentation réaliste, sans refuser pour autant les principes formels de figuration et de narration. Conçu à l'abri du monde, à la lumière exclusive du studio, il se complaisait dans l'exaspération des formes et des contrastes, dans la déréalisation des décors et des personnages, pour bâtir un monde d'artifices à la limite de l'abstraction. Les traits caractéristiques de l'expressionisme (au cinéma) sont : l'utilisation de faux-décors en studio, (Nosferatu est une exception notable), où prédominent les lignes obliques;
des maquillages et un jeu d'acteurs exacerbés;
des lumières très expressives;
des angles de caméra insolites qui déforment les perspectives;
des sujets morbides, pessimistes, fantastiques. C'est ainsi que l'expressionnisme adapté au cinéma emprunte au romantisme d'E.T.A. Hoffmann, au gothique anglais de Bram Stoker, et au fantastique d'Edgar Poe et de Chamisso.



Une question : le dvd que certains d'entre vous possède, présente bien la version originale ?

Eilocnalem a écrit:Ok, je comprends où tu voulais en venir, on est donc d'accord.

Merci pour l'information concernant le dvd, j'espère qu'il est encore trouvable (au pire je le commande. Mais j'ai vu qu'à la fnac, il coûte près de 15 euros, alors que certains d'entre vous l'on eut à un euros... bon c'est pas tellement grave).

Dark Knight a écrit:Je pense qu'au contraire Coppola a saisi l'essence même du concept vampirique à savoir la damnation librement choisie mais au final insupportable et le caractère profondément érotique du sujet.

Si l'on rajoute à cela une photo des plus léchées, des décors entièrement de studio qui évoquent la grande époque de la Hammer, des costumes dignes de Klimt, des références à Cocteau et quelques plans de transition particulièrement judicieux, je pense que l'on tient là l'autre référence sur le sujet avec le Nosferatu de Murnau.

Baalberith a écrit:Pour ma part je me moque que ce soit fidèle ou pas au livre, je juge toujours un film pour ce qu'il est, c'est-à-dire une entité propre. C'est sûr que c'est une adaptation, ce sera toujours une adaptation s'il est tiré d'un livre...

Donc comme film, c'est un pur bijou: l'un de mes films favoris: l'ambiance, la réalisation, le jeu des acteurs, tout est là!