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Fight Club : A Single Serving Movie ?

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Fight Club : A Single Serving Movie ? Empty Fight Club : A Single Serving Movie ?

Message par  Mar 9 Nov 2004 - 21:16

Petit texte que j'avais arrangé en pompant allègrement (bouh !) sur divers pages comme celle-ci : http://www.legraindesable.com/html/fightclub.htm, et d'autres que je ne retrouve plus et qui ont du disparaître dans les méandres sans cesses changeantes du net (putain c'est beau ^^).


Un exemple judicieux qui permet de démarrer dans le bon ton avec Fight Club est l’exemple pris pour notre héros, celui ci, qu’on appellera le narrateur, car on ne connais pas son nom, est un cadre brillant qui travaille pour un grand constructeur automobile. De notre point de vue d’étudiants désirant devenir techniciens supérieurs, on ne peut qu’envier sa position. Mais lui n’est pas heureux, malgré sa situation, qui lui permet de se laisser aller à sa seule passion : son appartement meublé Ikéa et les catalogues de cette dernière marque.

Pourquoi donc ? celà deviens vite évident si on se penche plus sur son travail de cadre, qui consiste à répertorier d’éventuelles erreurs de fabrication pouvant provoquer un accident. Il voyage d'aéroport en aéroport, de carcasses de voitures en carcasses de voitures. Il s’occupe d’appliquer les équations mathématiques qui détermineront si on fera ou non un rappel sur une série de voiture ayant déjà causée des morts. Un petit bijoux d’horreur économique et on comprend plus aisément pourquoi ce personnage tout sauf pauvre dans la société souffre d’insomnie et s’ennuie à mourir dans la vie.

Le premier remède ? aller voir des gens souffrant de maladies toutes plus atroces les unes que les autres, pouvant mourir du jour au lendemain. Aucun respect pour ces gens là pourra t’on penser, mais plutôt une judicieuse façon de parler de ces gens dont on n’entend jamais parler, ou plutôt dont on ne veut entendre parler peut être. Qu’est ce qu’ils ont de si formidables, pour guérir notre narrateur vous allez me demander, et bien lorsqu’une personne est mourante et vous croit mourrant, elle vous écoute parler au lieu d’attendre que vous ayez finit pour prendre la parole à son tour. En plus d’une écoute sincère, on peut constater là bas ce qu’est la véritable souffrance, on réapprend à pleurer et tous nos maux deviennent ridicules comparés à ça, oubliés, nous n’avons plus de problèmes et retrouvons enfin le sommeil ... voilà la recette miracle.

Mais malheureusement les miracles n’existent pas, et le rêve prend fin lorsque surgit Marla, une autre touriste, qui se rend dans cet univers pour partager des moments avec ces gens là. Sa présence témoigne de son mensonge, et son mensonge renvoie le narrateur au sien. Il ne peut plus pleurer, privé de ce sentiment naturel devenu essentiel pour lui, il ne peut à nouveau plus dormir. Il découvre une nouvelle maladie, Marla et son calvaire recommence.

Il fallait un miracle pour le sortir de là, et Tyler Durden apparu. Ce charismatique personnage rencontré lors d’un vol en avion est la clef du narrateur, la clef du film : "Vous êtes de loin l'ami à usage unique le plus intéressant que j'ai rencontré." trouve le narrateur. Après le mystérieux attentat qui détruira l’appartement du narrateur et la ‘’perte’’ de son attaché case, étrangement identique à celle de Tyler, commence l’acceptation de la philosophie de Tyler, la douleur est l’unique vérité, on est vraiment libre que lorsqu’on a tout perdu.

Alors séparons-nous de nos possessions matérielles inutiles. Cela commence inconsciemment, puis battons-nous ensemble, ou plutôt ... battons-nous contre nous même, pour sentir la douleur. Arrêtons de faire semblant, découvrons nous nous même.

Ca semble évident mais pourtant il faudra le montrer aux autres, on ne voit jamais la brindille devant son nez. Aussitôt découvert, le Fight Club fait fureur, pas étonnant vu qu’il correspond aux attentes de tout le monde. Toucher enfin au seul fond d'authenticité qui demeure en nous, citoyens consuméristes aseptisés qui se sont oubliés sous le fatras excrémentiel des objets et gadgets technologiques que vomissent chaque jour les entreprises humaines. Pour cela on teste notre endurance et on cherche à découvrir jusqu’où on peut aller.



A coté de cette philosophie destructrice et de cette négation de nos biens ressort tout le long du film une chose, l’humour noir.

Par exemple, dans le film on apprend à faire des bombes avec du savon, on apprend également comment réaliser un savon d’excellente qualité et une activité particulièrement lucrative : on vend aux femmes riches du savon qui provient de leurs fesses (l'incroyable effraction dans la clinique de liposuccion, un des moments les plus drôles et insolents). Comme quoi la boucle est bouclée et l’ordre naturel des choses suit son cour, ou presque.

On apprend aussi, dans ce film très instructif, l’utilité des masques à oxygène dans les avions, ils ne permettent pas de respirer pendant qu’on vient nous sauver à 6000 pieds d’altitude, mais d’atteindre le nirvana et de mourir avec le sourire, car l’oxygène nous fait planer avant que l’inévitable arrive.

On y apprend aussi pas mal sur le métier de projectionniste et plus particulièrement sur la façon utilisée pour dissimuler, dans les films tout public, des images pornographiques. On peut se demander l’intérêt, si le fait d’en mettre une à la fin du film n’est pas une blague de mauvais goût, ça serait sans prendre en compte les images subliminales de Tyler dissimulées dans le film avant sa rencontre avec le narrateur, une façon de nous montrer Tyler est toujours présent, prêt à surgir.

Un mot sur les singes de l’espace, Tyler recrute cette armée pour rendre coup pour coup terroriste à la société capitaliste qui les englue. Des soldats substituant le culte idéologique du chef à la mainmise économique qui pesait sur eux précédemment, signe qu'ils n'ont pas compris grand chose au sens de la lutte proposée. Signe que nul ne saurait échapper à l'aliénation...

On rit inlassablement devant l'exposition crue mais franche des déboires et des excès de notre société moderne, qui instaure peu à peu une certaine folie à la norme exigée. Au point où on en est, qu'à-t-on de mieux à faire que de se moquer de ce qui est étrangement appelé l'idéal humain ?



Si on devait reprocher quelque chose à ce film au premier abord ce serait la violence qu’on pourrait penser gratuite. Ce serait le cas si elle était excessive et inexpliquée.

Les personnages de Fight Club cherchent tous à se distinguer les uns des autres, à sortir du lot, à dépasser la simple image que leur a imposé la société de consommation, la société de contrôle. Pour cela, ils suivent un itinéraire bien précis, qui consiste à se détruire, pour ensuite pouvoir se reconstruire. Fight Club ne parle donc pas de la violence, mais en explique les causes éventuelles. On pourrait même aller jusqu'à dire que c'est un film anti-violent, dans la mesure où Jack souhaite en réalité détruire les fondements de la société dans laquelle il vit ;
il en découlerait donc l'élimination de ces motivations à devenir violent.

En nourrissant sa réalisation de violence (aussi bien morale que physique), David Fincher dévoile un certain aspect ancré dans la nature humaine. Plus précisément, il filme l'éveil d'instincts temporairement en sommeil.

Ce qui est très intéressant (et dérangeant) avec ce film , ce sont les idées qui s'y dégagent. Avec Seven, le réalisateur David Fincher avait déjà abordé le thème de la ville déshumanisante et avait jeté un constat profondément pessimiste sur la société urbaine. Mais avec Fight Club, il va beaucoup plus loin. Son ambiguïté est en même temps préoccupant, mais, c'est avec cela que ce film tire toute sa puissance. Fincher s'interroge sur le sens de la vie, le chemin que nous prenons, quel genre d'homme nous voulons être. Il réveille nos instincts animaux qui sommeillent en chaque homme : des instincts réprimés et étouffées dans notre société technologique et terriblement automatisée. Dans cette société froide, ce nouvel ordre industriel ne peut qu'enfanter des êtres violents, beaucoup de personnes se sentent impuissantes, incapables de changer leurs vies. Ils n'ont plus d'espoir. La violence est une façon d'exercer au moins un petit contrôle sur autrui, ne fût-ce que pendant un temps très bref.

Cela se résume bien par une citation de Irénée D. Lastelle : ‘’ La violence est parfois l'expression de ceux qu'on asphyxie : ils ont tout simplement la prétention de respirer.’’

Pour revenir sur la philosophie du film, on peut se demander si ce film est anarchiste. D’après les scènes du film où il y a des détournements publicitaires pour dénoncer les abus de la publicité et en constatant les nombreux actes se dirigeant contre la société établie on pourrait le penser. Dans Fight Club le but du projet chaos est de remettre les pendules à zéro, de détruire une origine des maux de notre société, sans prévoir ce qui se passera après, c’est une forme d’anarchie qui vise principalement le capitalisme.

Fight Club est aussi Nihiliste, c’est indéniable. Ce n’est pas la révolte d’un adolescent qui s’amuse à taper sur n’importe qui pour le plaisir mais une radicale remise en cause du mode de vie des individus, qui inaugure une interrogation essentielle sur le sens du mot liberté, un refus du diktat des temps modernes.

Ce film exprime des frustrations tout à fait politiquement incorrectes, qu'il s'agisse de culture ou d'écologie, qu'il soit question de brûler le Louvre et de s'essuyer le derrière avec la Joconde, ou de bousiller définitivement poissons et plages sous le pétrole, en beuglant que si pendant des générations les humains ont salopé la planète, pourquoi cette génération-là précisément devrait-elle faire des efforts ?

Avec inversement une utopie écologique régressive de fin de la civilisation, où « tu iras chasser l'élan dans les forêts ravinées et marécageuses qui entourent les ruines du Rockefeller Center », portera des vêtements de cuir qui dureront une ville entière, verras des chasseurs et des paysans autour des restes d’une autoroute abandonnée.

Le narrateur en proie à un délire schizophrène ne sait plus au juste s'il a inventé Tyler pour les besoins de son soulèvement ou si Tyler se joue de lui en voulant le rendre fou, mais la question reste posée : le plus dangereux est-il d'être privé de liberté ou d'avoir l'illusion d'être libre ?


En mettant de côté le vilain plagiat ci-dessus qui était destiné à une vieille femme aigrie et qui perd la boule, qui exerçait la fonction de professeur, j'aimerais vous demander votre avis sur ce film ? qu'est ce que peuvent penser des blackistes (c'est bien le terme qu'on doit utiliser ? :P), des amateurs ou des artistes de musiques prônant la haine, la guerre, le retour au source et plein d'autres choses toutes plus gaies les unes que les autres, de ce film.

L'avis de nationalistes m'intéresse aussi car j'aimerais avoir leurs point de vue face à ce que je considère comme un monument, une trace cinématographique du mal être de ces temps et des solutions expéditives que l'on y voit, qu'on pourrait envier ou haïr, selon les points de vue.



Personnellement une chose qui m'a sciée avec ce film, c'est qu'il est le seul que je connaisse qui ai pu réunir des gens, d'opinions politiques totalement différentes et opposées, et être visionné un nombre de fois totalement incalculable (si, 120 et quelques pour un collègue) mais surtout pendant certaines périodes régulièrement, parfois tous les mercredi et les week end, parfois tous les samedi ou vendredi soir, à trois ou quatre heures du matin, par un groupe d'individus, déjà bien attaqué par diverses substances peu recommandables, totalement en transe, récitant par coeur les répliques favorites, changeant leurs manières de voir et de faire les choses, ''on regardait tout avec un esprit critique'' disait Jack .... ne sombrait on pas dans l'aliénation nous aussi ?

Et vous, que pensez vous de ce film ? culte d'une génération désabusée par la société de consommation ou vil film pour gens de gauche ?
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Message par Baalberith Mar 9 Nov 2004 - 22:48

Bah voilà de la matière pour la prochaine section cinématographie, si les animateurs décident de faire une sorte de rubrique "réflexion"...
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Message par  Ven 12 Nov 2004 - 20:51

FIGHT CLUB est un très bon film, cru sans détour et qui peut être aprécié sous diverses manières. Je vous recommande chaudement le roman de chuck palahniuk beaucoup plus violent que l'adaptation filmique, et dont je préfère largement la fin (du roman) moins spectaculaire et moins visuelle mais plus significative de ce qui est décrit dans le film. Que l'on soit de droite ou de gauche, nous ne pouvons que compâtir avec le calvaire du narrateur. A moins bien sûr que nous ne soyons complètement lobotomisés par cette société de consommation qui nous pousse à être obséder par le fric: dépenser le plus de fric possible, dépenser les moins de fric possible (c'est le travers inverse, mais cela reste la pathologie inhérente à la société de consommation) s'acheter une belle bagnole, un ben appart, une belle télé, une belle chaine hifi, un beau pc, de belles fringues, de belles cravattes, une belle collection de DVD qu'on n'a de toutes façon pas le temps de mater et j'en passe.



SPOILER (pour ceux qui n'ont pas vu ce film évitez d elire ce qui suit)



Un collègue que j'appelle affectueusement un gauchiste m'expliquait un jour sa vision du film: pour lui Tyler (ou le narrateur) recouvre un certain équilibre à la fin lorsqu'il se tire une balle dans la bouche. Une des faces de son visage (c'est assez bien décrit dans le bouquin d'ailleurs, ce qui explique pourquoi ce film rassemble des gens de différents bords)) est le narrateur, et l'autre mutilée est Tyler sur une seule et même personne. Or - ce qui ne va pas dans le sens de celui qui exliquait sa théorie- Fincher le réa n'a pas voulu montrer la face mutilée du narrateur.

FIN SPOILER



Il m'expliquait par ailleurs que la structure du fight club ressemble assez à un parti fasciste (ahhh les gauchistes! ) monté sur une structure sectaire.

Mon interprétation est différente: tout ce qu'on a vu dans le film, n'est qu'un commencement et constitue un vrai guide pédagogique pour fonder un mouvement à caractére révolutionnaire afin de changer en profondeur des pans entiers de cette société qui me fait vomir chaque jour que je vis.

Qu'en pensez vous?
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Message par DreamSquare Ven 12 Nov 2004 - 21:29

Je partage assez ton point de vu Gallic. Je suis assez d'accord lorsque tu dit qu'il rassemble des gens de tous bords, le problème étant que les gens ont parfois tendance a s'approprier le film dans leurs mouvements en oubliant le reste, je parle nottament de certains anarchistes qui pretendent que Fincher est un des leurs... Enfin bon !



Mon interprétation de la fin est assez différente de la tienne.



Spoiler :



Dans la première partie du film, Jack est totalement obédé par Tyler Durden, il le voit partout ! Sisi : Regardez attentivement la premiere partie en evitant de cligner des yeux, vous voyez des passages furtifs de Tyler a l'image : Scene du bureau avec la photocopieuse / Scene de la soirée "ablation des testicules" et une autre dont je ne me rappele plus.

Cette première étape d'obsession montre l'envie de changement du personnage. Il va plus tard mettre ses désirs a execution avec son dédoublement de personnalité.

La grande question est : A t-il voulu ça ? Je ne pense pas : Avec le dédoublement de personnalité il n'etait plus vraiment lui même, il le dit lui meme durant tout le film : "ça va trop loin" (projet chao), "annule l'opération..." (Final...). Jack voulait donc du changement, oui, mais pas de violence hors du Fight Club.

Nous avons donc 3 personnages qui se créent a la fin pour que tout le monde y trouve son compte :



-Jack : Le cadre qui vit tranquillement sa petite existance de consommateur satisfait de ce que lui propose la société.



-Tyler : Un anarchiste voué a la liberté pour tous sur terre.



-L'hybride de Tyler et Jack : Une personne libre, ignorant la société de consommation sans la combattre.



Voilà voila...
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Message par  Ven 12 Nov 2004 - 22:54

gallic a écrit:Il m'expliquait par ailleurs que la structure du fight club ressemble assez à un parti fasciste (ahhh les gauchistes! ) monté sur une structure sectaire.

Je ne suis pas sûr pour les rapports avec les partis fascistes, mais en tous cas il y a la présence du culte du chef, de l'idole, avec Tyler, qu'on retrouve dans les dictatures.


gallic a écrit:Mon interprétation est différente: tout ce qu'on a vu dans le film, n'est qu'un commencement et constitue un vrai guide pédagogique pour fonder un mouvement à caractére révolutionnaire afin de changer en profondeur des pans entiers de cette société qui me fait vomir chaque jour que je vis.

Qu'en pensez vous?

Tout à fait d'accord, et c'est d'ailleurs une des choses qui je pense est perçue comme fascinante pour ceux qui aiment ce film : ça fait se poser des questions, ça nous pousse à nous demander, et si c'était possible ? c'est très probablement une des raisons qui fait que ce film n'a jamais était encensé par les médias ou n'importe quel organisme public, qu'on parle et qu'on en fasse l'éloge dans les milieux parallèles, que ce soit le net ou des médias indépendants.
DreamSquare a écrit:Dans la première partie du film, Jack est totalement obédé par Tyler Durden, il le voit partout ! Sisi : Regardez attentivement la premiere partie en evitant de cligner des yeux, vous voyez des passages furtifs de Tyler a l'image : Scene du bureau avec la photocopieuse / Scene de la soirée "ablation des testicules" et une autre dont je ne me rappele plus.

Cette première étape d'obsession montre l'envie de changement du personnage. Il va plus tard mettre ses désirs a execution avec son dédoublement de personnalité.

C'est vrai, les quatre images subliminales, avant que le narrateur ne rencontre Tyler pour la première fois, en le croisant dans un aéroport, montre je pense que Tyler est là dès le début. Qu'il est en fait présent et fait partie de l'essence même du narrateur (et de chacun de nous, en proportions diverses, si on élargit la réflexion, Tyler est notre sens critique, qui ne peut qu'être révolté face à une vie de merde comme celle du narrateur, comme la notre même héhé).

Ce n'est qu'à force de sombrer de plus en plus que le narrateur perd totalement les pédales, se laisse aller à ses instincts primaires, baiser, taper, se défouler, sans aucuns complexes, ...

C'est cela pour moi, Tyler, c'est l'être humain qui se laisse aller à son état animal.

En voulant changer le monde, en faisant exploser des magasins d'ordinateurs, il marque son territoire.

En publiant des slogans anti-commerciaux, il essaye d'ouvrir les yeux des gens, d'agrandir sa meute.


DreamSquare a écrit:La grande question est : A t-il voulu ça ? Je ne pense pas : Avec le dédoublement de personnalité il n'etait plus vraiment lui même, il le dit lui meme durant tout le film : "ça va trop loin" (projet chao), "annule l'opération..." (Final...). Jack voulait donc du changement, oui, mais pas de violence hors du Fight Club.

Il ne le voulait pas, mais ne pouvait pas lutter contre ça. Il l'a toujours voulu sans l'assumer en fait, sa double personnalité lui a permit d'exaucer ses fantasmes, ses pulsions. Tout cela le dégoûte lorsqu'il s'en rend compte, lorsqu'il prend conscience que c'est lui qui a fait tout ça il est horrifié, mais c'est pourtant tout ce dont il a toujours rêvé en fait.

A la fin sa tentative de suicide, ou d'homicide de Tyler, que ce soit de la lâcheté ou du courage, selon le point de vue, n'est qu'une façon de tourner la page, ''tu m'a rencontré à une époque étrange de ma vie''.

C'est à la fin qu'il regrette, car il ne peut assumer ça rationnellement, mais en fait il le voulait, plus que tout.
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