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PSAUMES

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Message par  Mar 20 Juil 2004 - 12:04

Sur les 150 psaumes que compte l'Ancien Testament il y en a, une minorité, qui sont particulièrement violents et qui, pour cette raison, ont été censurés en tout ou en partie, dans la liturgie officielle de l'Eglise. Vous constaterez par vous-mêmes que ces psaumes n'ont rien à envier aux chants les plus haineux que l'on trouve dans le BM et qu'ils pourraient même servir d'inspiration littéraire à ceux qui composent des paroles de black... :wink:



PSAUME 57 dans son intégralité:



"Vraiment, vous bâillonnez la justice, vous qui jugez!

Est-ce le droit que vous suivez, fils des hommes?

Mais non, dans vos coeurs vous commettez le crime;


sur la terre vos mains font régner la violence.



Les méchants sont dévoyés dès le sein maternel,

menteurs, égarés depuis leur naissance;


ils ont du venin, un venin de vipère,

ils se bouchent les oreilles, comme des serpents

qui refusent d'écouter la voix de l'enchanteur,

du charmeur le plus habile aux charmes.



Dieu, brise leurs dents et leur mâchoire,

Seigneur, casse les crocs de ces lions:

Qu'ils s'en aillent comme les eaux qui se perdent!

Que Dieu les transperce, et qu'ils en périssent,

comme la limace qui glisse en fondant,

ou l'avorton qui ne voit pas le soleil!



Plus vite qu'un feu de ronces ne lèche la marmite,

que le feu de ta colère les emporte!

Joie pour le juste de voir la vengeance,

de laver ses pieds dans le sang de l'impie!

Et l'homme dira: Oui, le juste porte du fruit;


oui, il existe un Dieu pour juger sur la terre."




PSAUME 67, extrait:



"Le Dieu qui est le nôtre est le Dieu des victoires,

et les portes de la mort sont à Dieu, le Seigneur.

A qui le hait, Dieu fracasse la tête;


à qui vit dans le crime, il défonce le crâne.



Le Seigneur a dit: je les ramène de Basan,

je les ramène des abîmes de la mer,

afin que tu enfonces ton pied dans leur sang,

que la langue de tes chiens ait sa pâture d'ennemis."







PSAUME 136, extrait:



[/i]"Souviens-toi, seigneur,

des fils du pays d'Edom,

et de ce jour à Jérusalem

où ils criaient: détruisez-là,

détruisez-là de fond en comble!



O Babylone misérable,

heureux qui te revaudra

les maux que tu nous a valus;


heureux qui saisira tes enfants,

pour les briser contre le roc!"



PSAUME 138, extrait:



"Dieu, si tu exterminais l'impie!

Hommes de sang, éloignez-vous de moi!

Tes adversaires profanent ton nom:

ils le prononcent pour détruire.



Comment ne pas haïr tes ennemis, Seigneur,

ne pas avoir en dégoût tes assaillants?

Je les hais d'une haine parfaite,

je les tiens pour mes propres ennemis."



Dans un autre style, extrait du PSAUME 101:



"Mes jours s'en vont en fumée,

mes os comme un brasier sont en feu;


mon coeur se dessèche comme l'herbe fauchée,

j'oublie de manger mon pain;


à force de crier ma plainte,

ma peau colle à mes os.



Je ressemble au corbeau du désert,

je suis pareil à la hulotte des ruines:

je veille la nuit,

comme un oiseau solitaire sur un toit.

Le jour, mes ennemis m'outragent;


dans leur rage contre moi, ils me maudissent.



La cendre est le pain que je mange,

je mêle à ma boisson mes larmes.

Dans ton indignation, dans ta colère,

tu m'as saisi et rejeté:

l'ombre gagne sur mes jours,

et moi, je me dessèche comme l'herbe."

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Message par  Mar 20 Juil 2004 - 15:36

Très intéressant, certains passages respirent la haine et sont très évocateurs... Par contre Post tenebras Lux je profite de ce topic pour savoir ce que vous pensez des histoires de manuscrit de la mert morte dont il est question dans cette meme rubrique du forum (et non du best-seller, cf votre réponse on ne peut plus claire). Des découvertes de textes très anciens sont elles avérées? etc
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Message par  Mer 21 Juil 2004 - 12:44

deadinside a écrit:Très intéressant, certains passages respirent la haine et sont très évocateurs... Par contre Post tenebras Lux je profite de ce topic pour savoir ce que vous pensez des histoires de manuscrit de la mert morte dont il est question dans cette meme rubrique du forum (et non du best-seller, cf votre réponse on ne peut plus claire). Des découvertes de textes très anciens sont elles avérées? etc


Je ne pense pas grand chose de la découverte des manuscrits de la mer Morte vu que je ne suis pas bibliste et que je n'ai pas étudié le sujet. Simplement les biblistes que je connais sont formels: pas de révélation extraordinaire comme en raffolent certains... La découverte a son importance dans le sens où elle présente me semble-t-il les plus anciens fragments connus des textes évangéliques et de passages de l'Ancien Testament (dont le manuscrit complet d'Isaïe). Ces manuscrits faisaient partie de la bibliothèque des Esséniens, secte juive. Il est intéressant de voir à partir de ces manuscrits que le texte biblique s'est transmis très fidèlement et avec très peu d'altérations entre le 1er s AV.JC/ 1er s AP.JC et le 9ème siècle date des autres manuscrits parmi les plus anciens, avant la découverte de Qumran en 1947.
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Message par Baalberith Sam 31 Juil 2004 - 23:03

Faut absoluement les filer à Tanaak, il va en faire le livret de son prochain album! :wink:
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Baalberith
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Message par  Mer 5 Oct 2005 - 21:21

Nouvelle version beaucoup plus complète:



Psaumes et mentalité black metal



Psaume 3

Extraits



Lève-toi, Seigneur !

Sauve-moi, mon Dieu !

Tous mes ennemis, tu les frappes à la mâchoire ;


Les méchants, tu leur brises les dents.



Psaume 5

Extraits



Tu détestes tous les malfaisants,

Tu extermines les menteurs ;


L’homme de ruse et de sang,

Le Seigneur le hait. […]



Dieu, traite-les en coupables :

Qu’ils échouent dans leurs projets !

Pour tant de méfaits, disperse-les,

Puisqu’ils te résistent.



Psaume 20 (hébreu 21)

Extraits



Oui, le roi s’appuie sur le Seigneur :

La grâce du Très-Haut le rend inébranlable.

Ta main trouvera tes ennemis,

Ta droite trouvera tes adversaires.



Tu parais, tu en fais un brasier :

La colère du Seigneur les consume,

Un feu les dévore.

Tu aboliras leur lignée sur la terre

Et leur descendance parmi les hommes.



S’ils trament le mal contre toi,

S’ils préparent un complot,

Ils iront à l’échec.

Oui, tu les renverses et les terrasses ;


Ton arc les vise en plein cœur.



Psaume 27 (28)

Extraits



Ne me traîne pas chez les impies,

Chez les hommes criminels ;


A leurs voisins ils parlent de paix

Quand le mal est dans leur cœur.



Traite-les d’après leurs actes

Et selon leurs méfaits ;


Traite-les d’après leurs œuvres,

Rends-leur ce qu’ils méritent.



Ils n’ont compris ni l’action du Seigneur

Ni l’œuvre de ses mains ;


Que Dieu les renverse

Et jamais ne les relève !



Psaume 30 (31)

Extraits



Mais qu’ils soient humiliés, les impies ;


Qu’ils entrent dans le silence des morts !

Qu’ils deviennent muets, ces menteurs,

Car ils parlent contre le juste

Avec orgueil, insolence et mépris.



Psaume 34 (35)

Extraits



Accuse, Seigneur, ceux qui m’accusent,

Attaque ceux qui m’attaquent.

Prends une armure, un bouclier,

Lève-toi pour me défendre.



Brandis la lance et l’épée

Contre ceux qui me poursuivent.

Parle et dis-moi :

« Je suis ton salut. »



Qu’ils soient humiliés, déshonorés,

Ceux qui s’en prennent à ma vie !

Qu’ils reculent, couverts de honte,

Ceux qui veulent mon malheur !



Qu’ils soient comme la paille dans le vent

Lorsque l’ange du Seigneur les balaiera !

Que leur chemin soit obscur et glissant

Lorsque l’ange du Seigneur les chassera !



Sans raison ils ont tendu leur filet,

Et sans raison creusé un trou pour me perdre.

Qu’un désastre imprévu les surprenne,

Qu’ils soient pris dans le filet qu’ils ont caché,

Et dans ce désastre, qu’ils succombent ! […]



Qu’ils soient tous humiliés, confondus,

Ceux qui riaient de mon malheur !

Qu’ils soient déshonorés, couverts de honte,

Tous ceux qui triomphaient !



Psaume 39 (40)

Extrait



Qu’ils soient tous humiliés, déshonorés,

Ceux qui s’en prennent à ma vie !



Qu’ils reculent, couverts de honte,

Ceux qui cherchent mon malheur ;


Que l’humiliation les écrase,

Ceux qui me disent : « C’est bien fait ! »



Psaume 53 (54)

Extrait



Mais voici que Dieu vient à mon aide,

Le Seigneur est mon appui entre tous.

Que le mal retombe sur ceux qui me guettent ;


Par ta vérité, Seigneur, détruis-les.



Psaume 54 (55)

Extrait



Que la mort les surprenne,

Qu’ils descendent vivants dans l’abîme,

Car le mal habite leurs demeures,

Il est au milieu d’eux.



Psaume 55 (56)

Extrait



Tout le jour, leurs paroles me blessent,

Ils ne pensent qu’à me faire du mal ;


A l’affût, ils épient, ils surveillent mes pas ;


Comme s’ils voulaient ma mort.

Vont-ils échapper malgré leurs crimes ?

Que ta colère, mon Dieu, abatte les nations !



Psaume 57 (58)



Vraiment, vous bâillonnez la justice, vous qui jugez !

Est-ce le droit que vous suivez, fils des hommes ?

Mais non, dans vos cœurs vous commettez le crime ;


Sur la terre vos mains font régner la violence.



Les méchants sont dévoyés dès le sein maternel,

Menteurs, égarés depuis leur naissance ;


Ils ont du venin, un venin de vipère,

Ils se bouchent les oreilles, comme des serpents

Qui refusent d’écouter la voix de l’enchanteur,

Du charmeur le plus habile aux charmes.



Dieu, brise leurs dents et leur mâchoire,

Seigneur, casse les crocs de ces lions :

Qu’ils s’en aillent comme les eaux qui se perdent !

Que Dieu les transperce, et qu’ils en périssent,

Comme la limace qui glisse en fondant,

Ou l’avorton qui ne voit pas le soleil !



Plus vite qu’un feu de ronces ne lèche la marmite,

Que le feu de ta colère les emporte !

Joie pour le juste de voir la vengeance,

De laver ses pieds dans le sang de l’impie !

Et l’homme dira : « oui, le juste porte du fruit ;


Oui, il existe un Dieu pour juger sur la terre. »



Psaume 58 (59)



Délivre-moi de mes ennemis, mon Dieu ;


De mes agresseurs, protège-moi.

Délivre-moi des hommes criminels ;


Des meurtriers, sauve-moi.



Voici qu’on me prépare une embuscade :

Des puissants se jettent sur moi.

Je n’ai commis ni faute, ni péché, ni le mal, Seigneur,

Pourtant ils accourent et s’installent.



Réveille-toi ! Viens à moi, regarde,

Seigneur, Dieu de l’univers, Dieu d’Israël :

Lève-toi et punis tous ces païens,

Sans pitié pour tous ces traîtres de malheur !



Le soir, ils reviennent :

Comme des chiens, ils grondent,

Ils cernent la ville.



Les voici, l’écume à la bouche,

L’épée aux lèvres : « Qui donc entendrait ? »

Mais toi, Seigneur, tu t’en amuses,

Tu te ris de tous ces païens.



Auprès de toi, ma forteresse, je veille ;


Oui, mon rempart, c’est Dieu !

Le Dieu de mon amour vient à moi :

Avec lui je défie mes adversaires.



Ne les supprime pas, Seigneur,

De peur que mon peuple n’oublie !

Que ta puissance les terrasse et les disperse,

Seigneur, notre bouclier !



Ils pèchent dès qu’ils ouvrent la bouche ;


Qu’ils soient pris à leur orgueil

Puisqu’ils mentent et qu’ils maudissent !



Dans ta colère, détruis-les ;


Détruis-les, qu’ils disparaissent !

Alors on saura que Dieu règne en Jacob

Et sur l’étendue de la terre.



Le soir, ils reviennent :

Comme des chiens, ils grondent,

Ils cernent la ville.

Ils vont en quête d’une proie,

Affamés, hurlant dans la nuit.



Et moi, je chanterai ta force,

Au matin j’acclamerai ton amour.

Tu as été pour moi un rempart,

Un refuge au temps de ma détresse.



Je te fêterai, toi, ma forteresse :

Oui, mon rempart, c’est Dieu,

Le Dieu de mon amour.



Psaume 62 (63)



Dieu, tu es mon Dieu,

Je te cherche dès l’aube :

Mon âme a soif de toi ;


Après toi languit ma chair,

Terre aride, altérée, sans eau.



Je t’ai contemplé au sanctuaire,

J’ai vu ta force et ta gloire.

Ton amour vaut mieux que la vie :

Tu seras la louange de mes lèvres !



Toute ma vie je vais te bénir,

Lever les mains en invoquant ton nom.

Comme par un festin je serai rassasié ;


La joie sur les lèvres, je dirai ta louange.



Dans la nuit, je me souviens de toi

Et je reste des heures à te parler.

Oui, tu es venu à mon secours :

Je crie de joie à l’ombre de tes ailes.

Mon âme s’attache à toi,

Ta main droite me soutient.



Mais ceux qui pourchassent mon âme,

Qu’ils descendent aux profondeurs de la terre,

Qu’on les passe au fil de l’épée,

Qu’ils deviennent la pâture des loups !



Et le roi se réjouira de son Dieu.

Qui jure par lui en sera glorifié,

Tandis que l’homme de mensonge

Aura la bouche close !



Psaume 67 (68)

Extraits



Dieu se lève et ses ennemis se dispersent,

Ses adversaires fuient devant sa face.

Comme on dissipe une fumée, tu les dissipes ;


Comme on voit fondre la cire en face du feu,

Les impies disparaissent devant la face de Dieu. […]



Que le Seigneur soit béni !

Jour après jour, ce Dieu nous accorde la victoire.



Le Dieu qui est le nôtre est le Dieu des victoires,

Et les portes de la mort sont à Dieu le Seigneur.

A qui le hait, Dieu fracasse la tête ;


A qui vit dans le crime, il défonce le crâne.



Le Seigneur a dit : « Je les ramène de Basan,

Je les ramène des abîmes de la mer,

Afin que tu enfonces ton pied dans leur sang,

Que la langue de tes chiens ait sa pâture d’ennemis. »



Dieu, on a vu ton cortège,

Le cortège de mon Dieu, de mon roi dans le Temple :

En tête les chantres, les musiciens derrière,

Parmi les jeunes filles frappant le tambourin.



Psaume 68 (69)

Extraits.



Sauve-moi, mon Dieu :

Les eaux montent jusqu’à ma gorge !



J’enfonce dans la vase du gouffre,

Rien qui me retienne ;


Je descends dans l’abîme des eaux,

Le flot m’engloutit.

Je m’épuise à crier,

Ma gorge brûle.

Mes yeux se sont usés

D’attendre mon Dieu.



Plus abondants que les cheveux de ma tête,

Ceux qui m’en veulent sans raison ;


Ils sont nombreux, mes détracteurs,

A me haïr injustement. […]



Toi, tu le sais, on m’insulte :

Je suis bafoué, déshonoré ;


Tous mes oppresseurs

Sont là devant toi.



L’insulte m’a broyé le cœur,

Le mal est incurable ;


J’espérais un secours, mais en vain,

Des consolateurs, je n’en ai pas trouvé.



A mon pain, ils ont mêlé du poison ;


Quand j’avais soif, ils m’ont donné du vinaigre.

Que leur table devienne un piège,

Un guet-apens pour leurs convives !

Que leurs yeux aveuglés ne voient plus,

Qu’à tout instant les reins leur manquent !



Déverse sur eux ta fureur,

Que le feu de ta colère les saisisse,

Que leur camp devienne un désert,

Que nul n’habite sous leurs tentes !



Celui que tu frappais, ils le pourchassent

En comptant les coups qu’il reçoit.

Charge-les, faute sur faute ;


Qu’ils n’aient pas d’accès à ta justice.

Qu’ils soient rayés du livre de vie,

Retranchés du nombre des justes.



Psaume 78 (79)

Extraits

Dieu, les païens ont envahi ton domaine ;


Ils ont souillé ton temple sacré

Et mis Jérusalem en ruines.



Ils ont livré les cadavres de tes serviteurs

En pâture aux rapaces du ciel

Et la chair de tes fidèles, aux bêtes de la terre ;


Ils ont versé le sang comme l’eau

Aux alentours de Jérusalem :

Les morts restaient sans sépulture. […]



Déverse ta fureur

Sur les païens qui ne t’ont pas reconnu,

Sur les royaumes qui n’invoquent pas ton nom,

Car ils ont dévoré Jacob

Et ravagé son territoire. […]



Que monte en ta présence la plainte du captif !

Ton bras est fort : épargne ceux qui doivent mourir.

Rends à nos voisins, sept fois, en plein cœur,

L’outrage qu’ils t’ont fait, Seigneur Dieu.



Psaume 82 (83)

Extraits



Dieu, ne garde pas le silence,

Ne sois pas immobile et muet,

Vois tes ennemis qui grondent,

Tes adversaires qui lèvent la tête. […]



Traite-les comme tu fis de Madian,

De Sissera et Yabin au torrent de Qissôn :

Ils ont été anéanti à Enn-Dor,

Ils ont servi de fumier pour la terre.



Supprime leurs chefs comme Oreb et Zéèb,

Tous leurs princes, comme Zéba et Salmuna,

Eux qui disaient : « A nous,

A nous le domaine de Dieu ! »



Dieu, rends-les pareils au brin de paille,

A la graine qui tourbillonne dans le vent.

Comme un feu dévore la forêt,

Comme une flamme embrase les montagnes,

Oui, poursuis-les de tes ouragans,

Et que tes orages les épouvantent !



Que leur front soit marqué d’infamie,

Et qu’ils cherchent ton nom, Seigneur !

Frappés pour toujours d’épouvante et de honte,

Qu’ils périssent, déshonorés !



Et qu’ils le sachent :

Toi seul, tu as pour nom le Seigneur,

Le Très-Haut sur toute la terre !



Psaume 101 (102)

Extraits



Seigneur, entends ma prière :

Que mon cri parvienne jusqu’à toi !

Ne me cache pas ton visage

Le jour où je suis en détresse !

Le jour où j’appelle, écoute-moi ;


Viens vite, réponds-moi !



Mes jours s’en vont en fumée,

Mes os comme un brasier sont en feu ;


Mon cœur se dessèche comme l’herbe fauchée,

J’oublie de manger mon pain ;


A force de crier ma plainte,

Ma peau colle à mes os.



Je ressemble au corbeau du désert,

Je suis pareil à la hulotte des ruines :

Je veille la nuit,

Comme un oiseau solitaire sur un toit.

Le jour, mes ennemis m’outragent,

Dans leur rage contre moi, ils me maudissent.



La cendre est le pain que je mange,

Je mêle à ma boisson mes larmes.

Dans ton indignation, dans ta colère,

Tu m’as saisi et rejeté :

L’ombre gagne sur mes jours,

Et moi, je me dessèche comme l’herbe. […]



Il a brisé ma force en chemin,

Réduit le nombre de mes jours.

Et j’ai dit : « Mon Dieu,

Ne me prends pas au milieu de mes jours ! »



Psaume 109 (110)



Oracle du Seigneur à mon seigneur :

« Siège à ma droite,

et je ferai de tes ennemis

le marchepied de ton trône. »



De Sion, le Seigneur te présente

Le sceptre de ta force :

« Domine jusqu’au cœur de l’ennemi. »



Le jour où paraît ta puissance,

Tu es prince, éblouissant de sainteté :

« Comme la rosée qui naît de l’aurore,

je t’ai engendré. »



Le Seigneur l’a juré

Dans un serment irrévocable :

« Tu es prêtre à jamais

selon l’ordre du roi Melkisedek. »



A ta droite se tient le Seigneur :

Il brise les rois au jour de sa colère.

Il juge les nations : les cadavres s’entassent ;


Il brise les chefs (= les têtes), loin sur la terre.



Au torrent il s’abreuve en chemin,

C’est pourquoi il redresse la tête.



Psaume 136 (137)



Au bord des fleuves de Babylone

Nous étions assis et nous pleurions,

Nous souvenant de Sion ;


Aux saules des alentours

Nous avions pendu nos harpes.



C’est là que nos vainqueurs

Nous demandèrent des chansons,

Et nos bourreaux, des airs joyeux :

« Chantez-nous, disaient-ils,

quelque chant de Sion. »



Comment chanterions-nous

Un chant du Seigneur

Sur une terre étrangère ?

Si je t’oublie, Jérusalem,

Que ma main droite m’oublie !



Je veux que ma langue

S’attache à mon palais

Si je perds ton souvenir,

Si je n’élève Jérusalem

Au sommet de ma joie.



Souviens-toi, Seigneur

Des fils du pays d’Edom,

Et de ce jour à Jérusalem

Où ils criaient : « Détruisez-la,

Détruisez-la de fond en comble ! »



O Babylone misérable,

Heureux qui te revaudra

Les maux que tu nous a valus ;


Heureux qui saisira tes enfants,

Pour les briser contre le roc !



Psaume 138 (139)

Extrait



Dieu, si tu exterminais l’impie !

Hommes de sang, éloignez-vous de moi !

Tes adversaires profanent ton nom :

Ils le prononcent pour détruire.



Comment ne pas haïr tes ennemis, Seigneur,

Ne pas avoir en dégoût tes assaillants ?

Je les hais d’une haine parfaite,

Je les tiens pour mes propres ennemis.



Psaume 139 (140)

Extrait



Sur la tête de ceux qui m’encerclent,

Que retombe le poids de leurs injures !

Que des braises pleuvent sur eux !

Qu’ils soient jetés à la fosse et jamais ne se relèvent !

L’insulteur ne tiendra pas sur la terre :

Le violent, le mauvais, sera traqué à mort.



Psaume 140 (141)

Extrait



Les impies tomberont dans leur piège ;


Seul, moi, je passerai.



Psaume 142 (141)

Extrait



Pour l’honneur de ton nom, Seigneur, fais-moi vivre ;


A cause de ta justice, tire-moi de la détresse.

A cause de ton amour, tu détruiras mes ennemis ;


Tu feras périr mes adversaires, car je suis ton serviteur.
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Message par Baalberith Jeu 6 Oct 2005 - 0:28

T'as fini de faire ton Tertullien PTL! ;
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Message par  Jeu 6 Oct 2005 - 9:53

Je suis honoré par la comparaison mais je pense que tu ne l'as pas faite au hasard, t'aurais pu citer Origène ou Ambroise. Peux-tu m'expliquer le choix de Tertullien, il évangélisait les blackists de son temps?
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Message par  Jeu 6 Oct 2005 - 9:57

Non mais on le considère comme le premier grand théologien et le premier grand moraliste chrétien.

Peut-être est-ce là la raison de la comparaison formulée par Baal ? A moins que ce ne soit en raison de l'adhésion de Tertullien au montanisme ?
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Message par Baalberith Jeu 6 Oct 2005 - 11:02

En fait, c'était surtout parce que Tertullien a été le premier grand théologien du christianisme et qu'il a été connu pour très intransigeant (on l'a vu contre les donatistes). Son adhésion au montanisme puis la création de son mouvement propre vers la fin de sa vie n'ont rien à voir avec mon raisonnement!:)



Bref!
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Message par  Jeu 6 Oct 2005 - 21:25

Arrêtez les gars, vous me faîtes peur !
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