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Un pan de la culture Bretonne : les Johnnies

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Un pan de la culture Bretonne : les Johnnies Empty Un pan de la culture Bretonne : les Johnnies

Message par  Mer 28 Nov 2012 - 19:07

Je n'avais jamais entendu parler des "Johnnies" auparavant, mais il s'agit d'une histoire très intéressante:



http://fr.wikipedia.org/wiki/Johnnies


Les Johnnies étaient des marchands d'oignons roscovites, qui, à partir du xixe siècle, partaient chaque année en août, de l'autre côté de la Manche pour vendre leurs oignons.

Le colportage de légumes a commencé au départ de Roscoff par voie de terre vers l'ouest de la France à la fin du xviiie siècle au cours de la crise économique qui a précédé la Révolution. Un demi siècle plus tard, en 1828, un cultivateur roscovite, Henri Ollivier, affrète une gabarre, la charge d'oignons et avec trois compagnons se dirige vers l'Angleterre.

Tel fut l'initiateur et le fondateur du commerce d'oignons en Grande-Bretagne. Là-bas, les vendeurs furent appelés en anglais Johnnies (« les petits Jean ») ou Johnnies Onions, et en gallois Sioni Wynwns (translittération en gallois de "Johnny Onions")1. Le terme est passé en breton : ar Johnniged. Ils ont été surnommés ainsi car, à cette époque, ils emmenaient avec eux leurs enfants, âgés d'une dizaine d'années et petits par la taille, Yann, équivalent de John, et Yannik, équivalent de Johnny, étant en breton, des prénoms très usuels.

Les vendeurs d'oignons faisaient du porte-à-porte portant leurs marchandises tressées sur leurs épaules puis, quand la bicyclette est apparue, sur leurs vélos. Souvent les clients gardaient d'une année sur l'autre « leur » Johnny. L'activité restait cependant spéculative. Le succès de l'opération dépendait de l'absence d'avarie et du prix d'achat auprès du producteur. Jusqu'après la seconde guerre mondiale, les oignons étaient achetés en terre, donc à un prix sur lequel le Johnny faisait le pari qu'il serait suffisamment inférieur au futur prix de vente moyen pour que sa marge soit suffisante. Or ce prix de vente variait selon le succès de la récolte. Cependant le climat dans la Ceinture dorée est suffisamment doux et régulier pour que le pari ne fut pas trop téméraire.

L'émigration saisonnière augmenta d'année en année. D'un millier autour de la Grande Guerre, leur effectif atteint 1 400 en 1929, année de leur maximum. La région était surpeuplée, et les fermes suffisamment rentables pour nourrir les familles. Au début du xxe siècle, les légumes étaient livrés aux coopératives agricoles. Mais l'automne, morte saison, devait être rentabilisé.


T'étais au courant Necro ?
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Message par Necrowarrior Mer 28 Nov 2012 - 21:54

L.D.P. a écrit:T'étais au courant Necro ?


du tout. Mais ça ne m'étonne guère, depuis l'antiquité, il y a toujours eu beaucoup d'échange entre l’Armorique et les iles britanniques, ça n'en est qu'un épisode supplémentaire.



[size=85]Enfin l'oignon rose de Roscoff, ça déchire sa race![/size] ;
)
Necrowarrior
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Message par  Jeu 29 Nov 2012 - 16:59

C'est une sorte d'échalotte ? Perso, en Norvège, l'immense majorité des fruits et légumes sont immportés de l'étranger et sont d'une qualité pour le moins douteuse...
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