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La légende de la ville d'Ys

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Message par Necrowarrior Dim 5 Sep 2004 - 16:50

La légende de la ville d'Ys



Keris : La version la plus ancienne rapportée par le collecteur Emile Souvestre en 1845.



Dans les temps très anciens, il y avait en Cornouaille un roi puissant qui se nommait Grallon. C'était un homme aussi ami du bien qu'aucun fils d'Adam et qui accueillait à sa cour tous les gens de renom, qu'ils fussent nobles ou roturiers. Malheureusement, il avait pour fille une princesse de conduite déréglée qui, pour échapper à sa surveillance, était allé habiter Keris, à quelques lieux de Quimper.



La rencontre de Saint Corentin et du Roi Grallon



Un jour que le roi Grallon chassait avec sa suite dans une forêt placée au pied du Ménéhom, ils se perdirent et arrivèrent tous à l'ermitage du solitaire Corentin. Grallon avait entendu parler de ce saint homme, et il se réjouit d'avoir été conduit jusqu'à sa demeure ;
mais ses serviteurs qui mouraient de faim, regardaient d'un air triste la pauvre logette du saint en se disant l'un à l'autre qu'il faudrait souper d'oraisons.

Corentin, éclairé par Dieu, devina leur pensée. Il demanda au roi s'il ne voulait point accepter une collation, et, comme Grallon répondit qu'il n'avait rien mangé depuis le chant du coq, le saint appela l'échanson et le cuisinier pour préparer un bon repas après une si longue abstinence.

Il les conduisit tous deux à la fontaine placée près de son ermitage, remplit d'eau la cruche d'or que portait le premier, coupa un morceau du petit poisson qui nageait dans la source pour le donner au second, et recommanda à tous deux de mettre le couvert pour le roi et pour sa suite. Mais l'échanson et le cuisinier se prirent à rire et lui demandèrent s'il prenait les gens de la cour pour des mendiants d'oser leur offrir des arrêtes de poissons et son vin de grenouilles. Corentin leur répondit de ne s'inquiéter de rien, et que Dieu pourvoirait à tout.

Ils se décidèrent, en conséquence, à faire ce qu'il avait ordonné, et à leur grande surprise, les prévisions du saint se réalisèrent ;
car d'un côté l'eau qui avait été puisée dans la cruche d'or se changea en vin aussi doux que le miel, tandis que, de l'autre, le petit morceau de poisson se multiplia de manière à rassasier deux fois plus de convives que le roi n'en avait à sa suite.

Grallon fut averti de ce miracle par ses deux serviteurs, qui lui montrèrent, pour surcroît de merveille, le petit poisson dont Corentin avait coupé une partie, nageant dans la fontaine, aussi sain et aussi entier que si le couteau du saint ne l'eut jamais touché.

A cette vue, le roi de Cornouaille fut saisi d'admiration, et il dit à l'ermite :

- " Homme de Dieu, ce n'est pas ici votre place;
car votre maître et le mien a défendu de garder la lumière sous le boisseau. Vous allez quitter cet ermitage pour venir à Quimper où je vous nomme évêque;
mon palais vous servira de demeure et toute la ville vous appartiendra. Quant à vos disciples, je leur bâtirai un monastère à Landévennec, et vous en nommerez vous-même l'abbé.



Grallon s'installe à Is, la dissolue





" Le roi tint sa promesse, abandonna sa capitale au nouvel évêque et alla habiter la ville d'Is. Celle-ci s'élevait à la place même où vous voyez la baie de Douarnenez. Elle était si grande et si belle que, pour faire l'éloge de la capitale des galots [ des Français], les hommes de l'ancien temps n'ont rien trouvé de mieux que de l'appeler Par-is, c'est-à-dire l'égale d'Is. Elle était bâtie plus bas que la mer et défendue par des digues dont on ouvrait les portes à certains moments pour laisser entrer et sortir les flots. La princesse Dahut, fille de Grallon, portait toujours suspendues au cou, les clés d'argent de ces portes, ce qui fait que le peuple l'appelait la princesse Alc'huez ou plus brièvement Ahez. Comme c'était une grande magicienne, elle avait embelli la ville d'ouvrages que l'on ne peut demander à la main des hommes. Tous les Korrigans de Cornouaille et de Vannes, étaient venus sur son ordre pour construire les digues et forger les portes qui étaient de fer.;
ils avaient couvert le palais d'un métal semblable à l'or ( car les Korrigans sont d'habiles faux-monnayeurs) et entouré les jardins de balustrades qui brillaient comme de l'acier poli. C'était eux qui soignaient les écuries de Dahut, pavées de marbre noir, rouge ou blanc selon la couleur des chevaux et qui entretenaient le port où on nourrissait les dragons marins ;
car Dahut avait soumis par son art les monstres de la mer, et en avait donné un à chaque habitant de Keris, qui s'en servait comme d'un coursier pour aller chercher au-delà des flots, les marchandises rares ou pour atteindre les vaisseaux des ennemis. Aussi, tous ces bourgeois étaient si opulents, qu'ils mesuraient le grain avec des hanaps ( petite tasse en breton ) d'argent.



Mais la richesse les avait rendus vicieux et durs ;
les mendiants étaient chassés de la ville comme des bêtes fauves;
on ne voulait avoir partout que des gens gais, bien portants et vêtus de drap ou de soie. Le Christ lui-même s'il fut venu en habit de toile, eût été repoussé. La seule église qu'il y eût dans cette ville était si délaissée, que le bedeau ( gardien) en avait perdu la clé;
l'ortie poussait sur le seuil et les hirondelles nichaient contre les joints de la porte d'entrée. Les habitants passaient les journées et les nuits dans les auberges, les salles de danse, les spectacles, uniquement occupés de perdre leur âme.



Dahut donnait l'exemple. C'était, jour et nuit, fête dans son palais. On voyait arriver, des pays les plus éloignés, des gentilshommes et jusqu'à des princes attirés par la renommée de cette cour. Grallon les recevait avec amitié et Dahut encore mieux, car, si c'était des jeunes gens de belles apparences, elle leur donnait un masque magique avec lequel ils pouvaient dès le soir la rejoindre secrètement dans une tour bâtie au bord des écluses.

Ils y restaient avec elle jusqu'à l'heure où les hirondelles de mer recommençaient à passer devant les fenêtres de la tour. Alors la princesse leur disait bien vite adieu, et pour qu'ils pussent sortir sans être vus comme ils étaient arrivés, elle leur remettait le masque enchanté;
Mais cette fois, il se resserrait de lui-même et les étranglait.

Un homme noir prenait alors le corps mort, le plaçait en travers de son cheval, comme un sac de mouture ( de blé moulu), et allait le jeter dans un précipice , entre Huelgoat et Poulaouën. Ceci est bien la vérité, car aujourd'hui même , pendant les nuits sombres, (près de Carhaix) on entend au fond de la ravine les plaintes de leurs âmes. Que les chrétiens pensent à elles dans leurs prières.



Corentin, instruit de tout ce qui se passait à Keris, avait plusieurs fois averti Grallon que la patience de Dieu était à bout ;
mais le roi avait perdu sa puissance et vivait seul dans l'une des ailes de son palais, abandonné de tout le monde, comme un grand-père qui a livré son héritage à ses enfants. Aussi, Dahut ne tenait-elle nul compte des menaces de Corentin.



L'arrivée d'un prince étranger



Or, un soir qu'il y avait fête chez elle, on vint lui annoncer un prince puissant venu des extrémités de la Terre pour la voir. C'était un homme de grande taille, tout vêtu de rouge et si barbu qu'on apercevait à peine ses deux yeux, qui brillaient comme des étoiles… Il adressa à la princesse un compliment en rimes si bien tourné qu'aucun bazvalen de Cornouaille n'eut pu en inventer de pareil ;
puis il se mit à parler avec tant d'esprit, que tout le monde en demeura émerveillé.

Mais ce qui frappa surtout les amis de Dahut, ce fut de voir combien l'étranger était plus habile qu'eux dans le mal. Il savait, non seulement tout ce que la malice humaine a inventé depuis la création, dans toutes les terres habitées par des êtres parlants mais tout ce qu'elle inventera jusqu'au moment où les morts se lèveront pour être jugés. Ahès et les gens de sa cour reconnurent qu'ils avaient trouvé leur maître, et tous résolurent de prendre des leçons du prince barbu.

Pour commencer, il leur proposa un branle nouveau qui n'était autre que le passe-pied dansé en enfer par les sept péchés capitaux. Il fit entrer pour cela un sonneur qu'il avait amené avec lui. C'était un petit nain vêtu d'une peau de bouc , et qui portait sous son bras un biniou dont le chalumeau lui servait de penbaz ( gourdin ).

A peine se fut-il mis à sonner , que Dahut et ses gens furent saisis d'une espèce de frénésie et se mirent à tourner comme des tourbillons de mer. L'inconnu en profita pour enlever les clés des écluses et pour s'échapper de la fête.



La submersion d'Is





Pendant ce temps, Grallon était seul dans son palais situé à l'écart;
il se tenait dans une grande salle obscure , il était assis sur l'âtre près d'un feu éteint. Il sentait la tristesse lui tomber dans le cœur lorsque, tout à coup, la porte s'ouvrit des deux côtés, et saint Corentin, parut sur le seuil avec une ceinture de feu autour le front, avec la crosse d'évêque à la main et marchant sur un nuage de parfum.

- " Levez-vous, grand roi, dit-il à Grallon, prenez ce qui vous reste ici de précieux et fuyez car Dieu a livré cette ville maudite au démon.

" Grallon, effrayé, se leva aussitôt, appela quelques vieux serviteurs, après avoir pris son trésor, il monta son cheval noir et partit à la suite du saint qui glissait dans l'air comme une plume.

Au moment où il passait devant la digue, il entendit un grand mugissement de flots et aperçut l'étranger barbu, qui avait repris sa forme de démon, occupé à ouvrir toutes les écluses avec les clés d'argent volées à Dahut. La mer descendait déjà sur la ville en cascades, et l'on voyait les flots élever leurs têtes blanches au-dessus des toits, comme s'ils montaient à l'assaut. Les dragons, enchaînés dans le port, mugissaient de terreur ;
car les animaux aussi sentent la mort venir.

Grallon voulut jeter un cri d'avertissement, mais Corentin lui répéta de fuir, et il s'élança au galop vers le rivage. Son cheval traversa ainsi les rues, les places, les carrefours, poursuivi par les flots et toujours les pieds de derrière dans la vague. Il passait devant le palais de Dahut, lorsque celle-ci parut sur le perron, les cheveux épars comme une veuve, et s'élança derrière son père. Le cheval s'arrêta subitement, fléchit et l'eau, monta jusqu'aux genoux du roi.

- A moi, saint Corentin, cria-t-il épouvanté.

- Secouez le péché que vous portez derrière vous, répondit le saint, et, par le secours de Dieu, vous serez sauvé.

Mais Grallon, qui malgré tout était père, ne savait à quoi se résoudre. Alors Corentin toucha avec sa crosse d'évêque l'épaule de la princesse qui glissa dans la mer et disparut au fond du gouffre, appelé depuis gouffre d'Ahès ( Toul Ahez )

Le cheval ainsi délivré de son fardeau, s'élança en avant et atteignit le rocher de Garrec où on voit encore la marque d'un de ses fers.

Le roi tomba d'abord à genou pour remercier le ciel, puis se retourna vers Keris, afin de juger le danger auquel il avait miraculeusement échappé, mais il chercha en vain l'ancienne reine des mers. Là où il y avait, quelques instants auparavant, un port, des palais, tant de richesses et de milliers d'hommes, on ne voyait plus qu'une baie profonde qui ne reflétait les étoiles ;
tandis qu'à l'horizon, debout sur les débris des digues submergées , l'homme rouge montrait les clés d'argent avec un geste de triomphe.



Plusieurs forêts de chênes ont eu le temps de naître et de mourir depuis le jour où arriva cet exemple, mais les pères l'ont raconté aux enfants d'âge en âge jusqu'à notre temps. Avant la grande révolution ( de 1789), le clergé des paroisses riveraines s'embarquait tous les ans dans des canaux de pêcheurs et allait dire la messe sur la ville noyée. Depuis cet usage s'est perdu avec beaucoup d'autres;
mais quand la mer est calme, on aperçoit encore au fond de la baie les restes de la grande cité, et les dunes alentour sont pleines de ruines qui prouvent sa richesse.



Emile Souvestre, Le Foyer breton, Ed W. Coquebert, 1845.

http://www.chez.com/keltika/Bretagne%20F2411.htm
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Message par Necrowarrior Dim 5 Sep 2004 - 16:52

SUR LA LEGENDE D'IS, LES NOTES DE TH. HERSART DE LA VILLEMARQUE,







La thèse d'une origine celtique de cette légende



La tradition relative à la destruction de la ville d'Is remonte au berceau de la race celtique, car elle est commune aux trois grands rameaux de cette race : les poètes bretons, gallois et irlandais. ;
on la trouve localisée en Armorique comme en Cambrie ou en Irlande. La possibilité de rapprocher ici les textes, de les compléter, de les contrôler les uns par les autres, est pour la philologie, d'un extrême intérêt … Ils s'accordent à retracer avec une concise et effrayante énergie une catastrophe dont l'histoire n'a conservé qu'un vague et incertain souvenir. Les Armoricains font inonder la nouvelle Sodome par le débordement d'un puits;
Les Gallois et les Irlandais par celui d'une fontaine. Selon les uns et les autres, la fille du roi est la cause de l'inondation, et Dieu punit la coupable en la noyant, et en la changeant en sirène.

Chose plus extraordinaire encore, la version galloise, qu'on a lieu de croire du cinquième siècle, et l'œuvre du barde Gwyddno, mais dont le manuscrit du moins appartient au douzième siècle, contient deux strophes qu'on retrouve presque littéralement dans le poème armoricain. Le barde gallois commence de la manière dont celui-ci finit ;
quelqu'un vient réveiller le roi ( Le poète l'appelle ici Seithenin ) :



"Seithenin, lève-toi ! et regarde la terre des guerriers, les campagnes sont envahies par l'océan"

Puis le poète poursuit de ses malédictions la princesse :

"Maudite soit la jeune fille qui ouvrit, après son souper, l'huis de la fontaine, la barrière de la mer! Maudite soit l'éclusière qui ouvrit après le péché, la porte de la fontaine à la mer sans frein ! Les gémissements des ombres se sont élevés des plus hauts sommets de la ville, et montent jusqu'à Dieu : le besoin suit toujours l'excès ".



Les marins gallois de la Baie de Cardigan, qui occupe aujourd'hui, dit-on, le territoire submergé, prétendent voir, sous les eaux les ruines d'anciens édifices ;
ceux de la baie de Douarnenez, en Basse Bretagne ont la même prétention. " Il se trouve encore aujourd'hui, disait le chanoine Moreau, au XVIème siècle, des personnes anciennes qui osent bien assurer qu'aux basses marées, étant à la pêche y avoir souvent vu de vieilles masures de murailles.

" Enfin, selon Giraud de Barry, les pêcheurs irlandais du XIIème siècle, croyaient voir briller sous les eaux du lac qui recouvrent leur ville engloutie, les tours rondes des anciens jours.

Ainsi dit poétiquement Thomas Moore, " dans ses songes sublimes, la mémoire souvent surprend le rayon sublime du passé ;
ainsi, soupirant, elle admire, à travers les vagues du temps, les gloires évanouies qu'il couvre".



Dans la tradition originale, c'est la fille de Gradlon et non le prince qui se noie, fuyant à toute bride la capitale envahie par les flots qui le poursuivaient lui-même et qui mouillaient déjà les pieds de son cheval, il emportait sa fille en croupe, lorsqu'une voix terrible lui cria par trois fois :" repousse le démon assis derrière toi". Le malheureux père obéit. Et soudain, les flots s'arrêtèrent.



La tradition populaire autour de la légende



Avant la révolution, on voyait à Quimper, entre les deux tours de la cathédrale, le roi Gradlon monté sur son fidèle coursier: mais en 1793, son titre de roi lui porta malheur. Des vieillards se souviennent d'avoir assisté à une cérémonie populaire qui avait lieu autrefois autour de sa statue équestre.

Le jour de la Sainte-Cécile, un ménétrier, muni d'une serviette, d'un broc de vin, et d'un hanap d'or, offert par le chapitre de la cathédrale , montait en croupe derrière le roi. Il lui passait la serviette autour du cou, versait du vin dans la coupe, le présentait au prince, comme l'eut fait un échanson royal, et, la vidant lui-même ensuite, jetait le hanap à la foule, qui s'élançait pour le saisir. Mais quand l'usage cessa, le hanap d'or dit-on, n'était plus qu'un verre. Puisqu'on a rétabli de nos jours la statue équestre, pourquoi aussi la fête primitive ?



Une légende très ancienne ?





Une dernière particularité intéressante de l'histoire poétique de Gradlon, et qui peut avoir un fondement historique, c'est la mention de cette clef d'or qu'il portait en sautoir. Childebert, selon Grégoire de Tours, en portait une semblable au cou.

Le poème de la submersion d'Is offre donc par le fond plusieurs preuves incontestables d'une antiquité reculée. Sa forme accuse la même date, il est composé comme celui du barde Gwyddno, dans le rythme ternaire et dans le système de l'allitération. La langue présente d'assez grandes difficultés ;
plusieurs tournures grammaticales et plusieurs expressions du poème n'étant plus en usage. Quant à son mérite littéraire, M. Tom Taylor qui l'a si bien traduit en anglais s'exprime ainsi :" la rudesse pittoresque qu'on y remarque ne manque ni de trait ni d'art dramatique, ni de vie ;
l'action y est vivement mise en saillie." Et l'éminent traducteur ajoute : " Sous ce rapport, ces ballades bretonnes semblent incomparables dans leur genre".



http://www.chez.com/keltika/Bretagne%20F2411.htm
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Message par Necrowarrior Dim 5 Sep 2004 - 17:07

à noter que de nombreuses version de cette légende existent, j'en ai lu une qui commence plus tôt car elle parle de la maissance de la fille de Gradlon. En effet, celui-ci était d'un tempérament aventurier et parcourait les flots à la recherche de choses extraordinaires... Ces voyage le firent arriver, avec son navire et ses hommes, loin, très loin vers le nord, là ou (si ma mémoire est bonne) "la parole de l'évangile n'a pas été répendue" en terre païenne donc, norvégienne et donc d'une certaine manière "viking"...

De son bateau il vit à la fenêtre d'une tour, une femme magnifique, à la peau très blanche, au yeux bleus et avec de long cheveux blonds. Il en tomba immédiatement amoureux, et , avec quelques un de ses hommes, parti la ravir à son père qui la maintenait prisonière...

Ils se marièrent sur le bateau, voguant de retour vers la cornouaille. (là je ne me rappelle plus très bien car il me semble bizarre qu'ils aient pu se marier vu qu'elle était païenne et lui chrétien).



Elle fût enceinte très vite, et tandit que le bateau se perdait à cause de nombreux grains et autres coups du sort, elle fût rapidement en état d'accoucher.



Malheureusement elle mourru en couche, en ne laissant à Gradlon que sa fille, Dahut, comme témoignage de cette partie de l'histoire quand il revint à son royaume...
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