POSTCHRIST
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

christianisme, saint graal et prieuré de sion

2 participants

Aller en bas

christianisme, saint graal et prieuré de sion Empty christianisme, saint graal et prieuré de sion

Message par Necrowarrior Sam 10 Juil 2004 - 15:56

bon, sachant que ce qui va suivre est tiré d'un bouquin plus ou moins grand public, tout celà reste à prendre avec des pincettes, il n'empêche que...



(source: Da Vinci Code de Dan Brown)



http://membres.multimania.fr/seddryck/ldvinci/la_cene.jpg" alt="" />



Qu'est ce que le Saint Graal? Pour certains, "St Graal" viendrait de "sang réal" donc de "sang royal".



Il s'agirait du calice ayant recueilli le sang du christ pendant la crucifixion, or vous n'êtes pas sans savoir que jesus se disait descendre de la lignée des David (donc de Salomon, roi des juifs).



Mais là, l'auteur va plus loin: pour lui, le "sang réal" est quelquechose de plus tabou, un secret qui aurait été caché par le vatican.



Regardez la cène de Leonard de Vinci, à la droite de jc, un des apôtres, sans barbe, au cheveux roux, le visage et les mains fines, il s'agirait... d'une femme!



Et pas n'importe laquelle: marie-madeleine, celle qui, selon la bible, était une prostituée, était en fait... l'épouse de jc, sa femme. Qui plus est, une femme puissante, car elle aurait été l'héritière de la dynastie des Benjamins, autre grande lignée royale juive.



L'espace assez marqué entre jc et mm forme un "V" très marqué, correspondant au V du principe féminin antique, symbole premier de venus qui a progressé en le symbole que l'on connais actuellement (pas la peine d'avoir fait de longues études pour comprendre en quoi V correspond à la féminité)

http://www.hrs-webling.at/symbol/images/venus_small.jpg" alt="" />





Cette thèse serait une des "véritées" qui se trouverait dans les fameux manuscrits de la mer morte, et qui ont été plus ou moins passés sous silence... (et ça, ce n'est pas seulement l'auteur de ce livre qui le dit!)

****



continuons, à l'époque, jc était très mal vu par les autoritées juives l'aurait été parcequ'il était une sorte d'agitateur, mais surtout parcequ'étant de sang royal, marié avec une femme elle même de sang royal, cette légitimité aurait pu créer une nouvelle dynastie et chasser le pouvoir juif en place.



Or pour qu'il y ai dynastie, il faut qu'il y ait descendance, et, selon l'auteur du livre, marie madeleine aurait été enceinte de son mari au moment de sa crucifixion!



D'ou la description du saint graal: "le calice qui aurait recueilli le sang du christ", le calice, c'est marie-madeleine, le sang du christ, c'est son enfant, une fille qui s'appellera plus tard "Sarah".



Sang Royal.



Cette femme, historiquement, aurais plus tard traversé la méditérannée pour arriver... en gaule, chez la communauté juive (ce serait écrit dans "les carnets de marie madeleine") ... et l'arbre généalogique en découlant se serait mellé à une autre lignée royale, européenne celle-ci pour former ce qui sera plus tard ... les Mérovingiens!



http://perso.wanadoo.fr/jean-francois.mangin/merovingiens/images/dag1.jpg" alt="" />



voilà...

Pour l'instant je vous fait grâce des raison pour laquelle l'église fondée par Constantin, qui deviendra plus tard l'église catholique, n'avait aucun interet à ce que "secret" (je vous rappelle que je tire cette histoire d'un roman!) parvienne au grand jour... ainsi que je ne parlerai pas pour l'instant des liens entre les templiers, le prieuré de sion, des franc-maçons, des trace de cette hypothèse dans l'art de la renaissance etc etc...



vrai ou fausse, intéressante théorie à propos du St graal, non?
Necrowarrior
Necrowarrior
Légat de légion
Légat de légion

Messages : 3892
Date d'inscription : 30/03/2004
Localisation : BZH

Revenir en haut Aller en bas

christianisme, saint graal et prieuré de sion Empty Re: christianisme, saint graal et prieuré de sion

Message par  Sam 10 Juil 2004 - 16:55

Celui que ton roman à grandes sensations prend pour une femme (Marie-Madeleine) n'est en fait que l'apôtre saint Jean, je sais, c'est moins croustillant, mais n'importe qui ayant un peu étudié la tradition iconographique chrétienne sait que Jean a toujours été plus ou moins représenté avec des traits fins et féminins alors que Pierre est généralement représenté avec des traits forts et bourrus.

Entre parenthèses une peinture de la Renaissance ne saurait être prise comme une preuve historique, supposé que leur interprétation du personnage soit correcte. Ce serait aussi stupide que de prétendre avoir le portrait historique d'Aristote et de Platon dans l'Ecole d'Athènes de Raphaël.

De toutes façons toutes les hypothèses les plus farfelues ont été avancées (et cela dès le premier siècle, cela n'a rien de moderne ce que beaucoup veulent vous faire passer comme le dernier "scoop") autour du personnage de Jésus, non seulement le fait qu'il aurait épousé Marie-Madeleine mais aussi le fait qu'il soit le fils naturel d'un légionnaire romain nommé Ben Pantera et de Marie, qui n'est par conséquent plus du tout vierge etc. Vous retrouvez en partie ces hypothèses dans l'excellent film du point de vue artistique et spirituel Jésus de Montréal, du québécois Denys Arcand.
avatar


Revenir en haut Aller en bas

christianisme, saint graal et prieuré de sion Empty Re: christianisme, saint graal et prieuré de sion

Message par Necrowarrior Sam 10 Juil 2004 - 17:09

alors qu'est ce que toi (où l'église catholique) pense du graal, objet physique ou objet de quête spirituelle ?
Necrowarrior
Necrowarrior
Légat de légion
Légat de légion

Messages : 3892
Date d'inscription : 30/03/2004
Localisation : BZH

Revenir en haut Aller en bas

christianisme, saint graal et prieuré de sion Empty Re: christianisme, saint graal et prieuré de sion

Message par Necrowarrior Sam 10 Juil 2004 - 19:57

Je n'avais aucune idée de l'existence d'un culte à marie-madeleine avant, mais apparement, ce n'est pas une pure invention de Dan Brown:



http://www.marie-madeleine.com/





Jeshoua le nazoréen, en latin IESUS, ou encore Jésus, était de lignée royale, descendant de David, à la fois par sa mère Marie et par son père Joseph, et c'est parce qu'il prétendait au trône de Judée qu'il fut condamné à la crucifixion par Ponce Pilate.



Les juifs attendaient un messie, un chef qui les libéreraient de l'occupation romaine. Pilate, sans pitié depuis qu'il gouvernait la Judée, était prêt à écraser la moindre rébellion, la plus petite escarmouche venant du peuple juif. Des groupes de résistants se formaient ça et là dans toute la Palestine. Jésus fut l'un de leurs chefs.



Jésus était-il marié ?



Oui, il l'était. Jésus fut fiancé à l'adolescence comme la coutume l'exigeait chez les Juifs de l'antiquité, puis marié quand lui même et sa fiancée furent en âge de procréer.



Il fut probablement bigame comme les Grands Prêtres de son temps, surtout si sa première épouse n'eut pas d'enfant, ou ne lui donna que des filles, ce qui revenait au même en ces temps reculés où le patriarcat régnait en maître absolu.



Comment peut-on dire que jésus était marié ?



1 - Jésus est juif et pour les juifs de l'antiquité la non procréation est un crime. La loi de Moïse, la Torah, interdit de limiter la procréation. (Sauf pour les nazirs, mais les nazirs étaient des ascètes, et Jésus n'avait rien d'un ascète).



2 - Jésus est appelé rabbi, il est donc rabbin. S'il enseigne dans les synagogues, comme il est dit dans les évangiles, il est obligatoirement marié. La loi ne permet pas aux hommes célibataires d'enseigner dans les lieux consacrés.



3 - Il est prétendant au trône d'Israël ;
s'il veut être roi, il lui faut une reine ;
pour fonder une dynastie, il lui faut un fils au moins, pour assurer sa lignée.



Sa première épouse est Marie, soeur de Marthe et de Lazare qui vivent dans le village de Béthanie, près de Jérusalem. On notera combien Jésus aime se rendre à Béthanie, chez Simon le lépreux, ou chez Lazare qu'il " ressuscite " c'est à dire qu'il l'initie. Il y réside chaque fois qu'il doit se rendre à Jérusalem. La famille de Béthanie est de race noble et riche. Elle le soutient dans sa lutte pour accéder au pouvoir. Marie l'oint, le fait roi.



Sa seconde épouse se nomme Marie aussi, mais elle vient de la cité de Magdala. Jésus a chassé d'elle sept démons, c'est à dire qu'il la lavée de tous ses péchers, la baptisée. Signalons que le terme " beulah " en araméen signifie à la fois " femme " et " possédée " et que la confusion est probablement partie de ce mot, confusion qui a fait de Marie Madeleine, rappelons-le, une hystérique !



Marie de Magdala est veuve. En ces temps, une femme n'a pas le droit de rester oisive en fait de maternité. Si le mari vient à mourir, son frère est tenu de l'épouser, et s'il n'y a pas de frère, le plus proche parent mâle du défunt est désigné pour devenir le nouvel époux. Marie de Magdala est donc, probablement, une belle-sœur de Jésus.



Jean, l'évangéliste raconte de façon à peine voilée leur mariage :



les noces de cana



(Jean 2- 1 à 12)

Trois jours après, il y eut des noces à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là, et Jésus fut aussi invité aux noces avec ses disciples.

Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit : Ils n'ont plus de vin.

Jésus lui répondit : Femme, qu'y a-t-il entre moi et toi ? Mon heure n'est pas encore venue.

Sa mère dit aux serviteurs : Faites ce qu'il vous dira.

Or, il y avait là six vases de pierre destinés aux purifications des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures.

Jésus leur dit : Remplissez d'eau ces vases. Et ils les remplirent jusqu'au bord.

Puisez maintenant, leur dit-il, et portez-en à l'ordonnateur du repas. Et ils en portèrent.

Quand l'ordonnateur du repas eut goûté l'eau changée en vin, - ne sachant d'où venait ce vin, tandis que les serviteurs qui avaient puisé l'eau le savaient bien, - Il appela l'époux, et il lui dit:

Tout homme sert d'abord le bon vin, puis le moins bon après qu'on s'est enivré;
toi tu as gardé le bon vin jusqu'à présent.



Tel fut à Cana en Galilée, le premier des miracles que fit Jésus. Il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui.



Après cela, il descendit à Capharnaüm, avec sa mère, ses frères et ses disciples, et ils n'y demeurèrent que peu de jours.





Toute la famille de Jésus est rassemblée au grand complet, sa mère, ses frères, ainsi que ses disciples. Il s'agit d'un mariage important, dans une famille aisée. Un ordonnateur s'occupe du repas et donne les ordres aux serviteurs. Etrangement, la mère de Jésus donne également des ordres aux serviteurs. Comment une femme étrangère à la famille des mariés pourrait-elle agir ainsi ? Elle le peut pourtant, et cela ne choque personne, parce qu'elle est la mère de l'époux, et l'époux est Jésus lui-même.



Qui d'autre s'occuperait du vin, sinon le maître de maison ? C'est l'époux qui s'occupe du vin, et l'époux c'est Jésus. L'ordonnateur du repas ne s'y trompe pas, après avoir bu l'eau changée en vin, il s'adresse à l'époux et le félicite d'avoir donné du bon vin tout le long du banquet.



Jésus avait-il des enfants ?



Oui, bien sûr. On devine qu'il a eut de ses deux épouses plusieurs enfants, mais il difficile de dire combien. Selon certains auteurs, Sarah fut une de ses filles. Elle débarqua aux Saintes Maries de la Mer avec sa mère Marie de Béthanie. Il eut aussi un fils, Eléazar. Lui aussi laissa des traces de son arrivée dans le sud de la France.



Le sacre



L'onction à Béthanie est relatée par les évangélistes qui donnent plus ou moins de détails. Là encore, les textes diffèrent, et leur sens a été volontairement occulté par un remaniement étalé sur plusieurs siècles. Marie, la première épouse de Jésus, ayant pris trop d'importance aux yeux des chrétiens, il fallut la dévaloriser , et c'est ainsi que d'épouse royale et de prêtresse de la Grande Déesse, elle devint une simple parfumeuse, une prostituée, la Putain de Dieu.



Encore une fois décryptons les textes. Marie, soeur de Marthe et de Lazare verse sur la tête de Jésus un parfum précieux et très coûteux. C'est un sacre. Le sacre est un rite d'initiation. Celui qui le reçoit meurt pour renaître en tant que Roi. Il est l'Oint du seigneur. Jésus, par les mains de Marie, est sacré roi d'Israël.



C'est Saül qui fut le premier sacré roi des hébreux (Livre des rois). Il semble que les rois juifs s'inspirent eux-mêmes du rituel du sacre pratiqué en Egypte. Le roi incarne la communauté du Peuple. Il est investi du devoir de la guider. Il est le messie, le Christ.



On saisit mieux dès à présent l'importance du rôle de Marie. On comprends mieux pourquoi des hommes, et parmi eux, les apôtres eux-mêmes, misogynes et phallocrates, ont cherché à la diminuer et l'ont qualifiée de " parfumeuse ", terme équivalent pour les juifs de l'antiquité à " prostituée ". Qu'elle était donc gênante cette Marie, à la fois épouse de leur maître et ayant le pouvoir de le sacrer roi !



Bar Abbas



Jésus fut arrêté par Ponce Pilate et condamné à mort parce qu'il était roi des juifs. Il se nomme lui même Fils de l'Homme, bar Anas, qui signifie aussi " fils de l'époux ", c'est à dire fils légitime de Joseph et héritier du trône d'Israël.



Curieusement, dans le récit, apparaît un autre homme à la fin du procès, condamné à mort lui aussi : Bar Abbas, un brigand, un zélote, pris pendant une rébellion. Bar Abbas s'appelait également Jésus. Son prénom a été supprimé des évangiles au IVe siècle ;
il paraissait trop blasphématoire vis à vis de Jésus Christ. Bar Abbas signifie " fils du père ".



Ainsi nous avons d'un coté Jésus fils de l'époux et de l'autre Jésus fils du père. Pilate, selon une coutume, a le pouvoir de libérer un des condamnés à l'occasion de la Pâque ;
il demande au peuple juif lequel des deux hommes il doit relâcher. Etrangement, le peuple décide que soit crucifié le " roi des juifs ", le messie qui devait le sauver des romains ! C'est invraisemblable. De plus, il est impensable que Pilate ait pu libérer un chef rebelle, ennemi de Rome tel que Bar Abbas.



Encore une fois nous sommes devant une astuce des évangélistes. Cette histoire a été écrite pour prouver que le peuple juif a fait le mauvais choix et est franchement antisémite. Mais elle est là aussi pour une autre raison, pour rattraper un terrible échec.



Les deux personnalités de Jésus sont dissociées et font apparaître deux Christs, l'un messie-prêtre, l'autre messie-roi ;
l'un doux comme un agneau, l'autre fort et guerrier. Pourquoi ? Parce qu'il a échoué. Jésus, le nazoréen, roi des juifs a complètement échoué dans sa lutte contre les romains et sa prise de pouvoir, et pour ses proches, ses amis, ses disciples, sa famille, tous ceux qui ont cru en lui, c'est insupportable. Pour eux, sa condamnation et son supplice sur la croix n'auraient pas du se produire. Jésus a perdu, il a raté sa mission ;
il mourra comme un criminel, son corps sera jeté dans la fosse infâme. Il est un roi lamentable. On ne peux adorer un tel homme, alors les judéens le condamnent, ils libèrent son côté masculin et guerrier (Bar Abbas) et font crucifier l'être doux, l'agneau qui se sacrifie pour l'humanité.



L'échec a été rattrapé et s'est transformé en victoire : la victoire de la Vie sur la Mort ;
mais en même temps, il a fait de Jésus un être asexué. N'ayant plus aucune identité sexuelle, il n'a, du coup plus d'épouse, ni d'enfant. Il est devenu Fils de Dieu, puis Dieu tout court, un intouchable. C'est d'ailleurs se qu'il dit à Marie de Magdala quand elle le voit en dehors du tombeau, le jour de la résurrection, "Noli me tangere…" : ne me touche pas.



Pauvre Madeleine, que n'a t-elle pas subi depuis deux mille ans... Qu'il est lourd à porter le secret de l'Eglise...
Necrowarrior
Necrowarrior
Légat de légion
Légat de légion

Messages : 3892
Date d'inscription : 30/03/2004
Localisation : BZH

Revenir en haut Aller en bas

christianisme, saint graal et prieuré de sion Empty Re: christianisme, saint graal et prieuré de sion

Message par  Jeu 15 Juil 2004 - 20:34

Qu'est-ce que "les fameux manuscrits de la mer morte"?
avatar


Revenir en haut Aller en bas

christianisme, saint graal et prieuré de sion Empty Re: christianisme, saint graal et prieuré de sion

Message par Necrowarrior Jeu 15 Juil 2004 - 21:21

Les secrets des manuscrits de la Mer Morte

Près de deux mille ans se sont écoulés entre le temps où les rouleaux de manuscrits furent déposés dans les grottes des collines désertiques bordant la Mer Morte et leur découverte en 1947. Le fait qu'ils surgissent après vingt siècles, qu'ils furent trouvés accidentellement par des bergers Bédouins, qu'ils sont le plus grand et le plus vieux corps de manuscrits relatifs à la Bible et au temps de Jésus le Nazaréen confère à la découverte archéologique un attrait véritablement remarquable. Depuis leur découverte, les Rouleaux de la Mer Morte ont suscité un grand intérêt du public et des érudits. Pour ces érudits, ils représentent une incomparable source pour explorer la réalité des temps messianiques et sonder les origines du christianisme. Pour le public, ils sont des documents de grand poids, et de mystère. L'intérêt de ces manuscrits s'est intensifié au cours de ces dernières années car la presse s'est fait l'écho du retard mis volontairement à leur publication, mais la polémique est étouffée afin de ne pas réveiller les querelles religieuses. Il ne faut pas oublier que c'est presque exclusivement des Dominicains et des Jésuites de l'École Biblique de Jérusalem qui ont la charge d'étudier et de publier ces fameux manuscrits parce qu'ils surent s'imposer en spécialistes des langues anciennes.



Les religieux de l'Ecole Biblique de Jérusalem étaient sur les lieux et en recherchant dans plusieures grottes, et ils trouvèrent d'autres jarres remplies de documents jusqu'en 1955. John Allegro, professeur à l'Université de Manchester, est le seul spécialiste laïc qui ait eu accès à ces documents lorsqu'il faisait partie de l'équipe internationale en charge des manuscrits. Il a dit un jour : « Les savants qui ont étudié les Manuscrits de la Mer Morte n'ont jamais dit ce qu'il y avait vraiment dans le texte. En effet, ils sont des prêtres, surtout des Jésuites, et ils ont peur de ce qu'ils ont découvert. C'est plus sensationnel que ce qu'ils soupçonnaient. C'est une bombe qui ferait trembler les religions chrétiennes sur leur bases. »

Depuis 1980, aucune controverse n'a été plus chaude qu'autour de cet accès restreint aux manuscrits et la stupéfaction est grande quant au retard dans leur publication. La demande par des érudits pour obtenir ce que la «Revue d'Archéologie Biblique» caractérise comme «la liberté intellectuelle et le droit d'accès aux érudits» a eu des aboutissements significatifs. En 1988, l'administration pour la recherche sur ces manuscrits, l'Autorité Israélienne des Antiquités, commençait à réduire le nombre d'affectations aux Manuscrits. En 1991, une version générée par ordinateur ainsi qu'une édition des photos de Manuscrits fut publiée par la Société Biblique d'Archéologie. Tard dans la même année, la Bibliothèque Huntington de Californie rendit les copies photographiques des manuscrits déposés dans sa cave disponibles seulement aux érudits, par protection. Les Américains Eisenman et Wise publièrent une partie des textes issus de la grotte 4, et Eisenman identifiait le "Maître de Justice" comme étant Jacques, le Mineur, frère cadet de Jésus, et le "Prêtre impie" serait le Grand Prêtre, Anne. Il soupçonnait Paul d'être "l'homme de mensonge" des fameux manuscrits. Mais le mystère persiste du fait du retard dans la publication des nombreux documents trouvés dans cette grotte 4, les plus attendus. Le scandale de la grotte 4 éclate dans les milieux universitaires anglo-saxons.

Puis, en 1992, le public français s'émeut. Dans La Bible confisquée, enquête sur le détournement des manuscrits de la Mer Morte, Michael Baigent et Richard Leigh (Plon éd. 1992) affirment que, "des 800 documents trouvés près de Qumran, on n'en connaît pas le quart. Voici 50 ans que les secrets de la plus importante découverte archéologique du siècle dorment dans les caves du musée de Jérusalem, car les membres de la très secrète Ecole Biblique de Jérusalem lâchent au compte-goutte des informations pourtant essentielles pour qui s'intéresse à la naissance du christianisme. Plus grave encore, l'interprétation officielle de ces documents relève de la langue de bois, comme si les évangiles étaient les seuls textes historiques fiables ! On parle du plus grand scandale universitaire contemporain. Non seulement la conspiration existe bien mais ces manuscrits recèlent surtout une nouvelle version des débuts du christianisme qui remet en cause la version latine du Nouveau Testament de St Jérôme (La Vulgate remontant à l'an 385). Mieux qu'un simple pavé dans la marre, ce document comble un demi-siècle d'interrogations."

Le N°189 des Dossiers d'Archéologie, en janvier 1994, se fait l'écho de la polémique amplifiée par la grande presse internationale, à la suite d'enquêtes menées sur le détournement des manuscrits de la Mer Morte. La rétention des 3/4 des manuscrits par l'équipe chargée de les publier est un vrai scandale.





Le professeur Eisenman a fait depuis de nouvelles révélations. En 1996, le nouveau manuscrit qu'il publie est du même acabit que l'épître de Jacques qui dénonce une "langue de vipère". Il conclut que la religion chrétienne, depuis la fondation de l'Eglise des Chrétiens par Paul à Antioche en l'an 50, est l'inverse du courant originel des premiers apôtres. "C'est le reflet renversé de l'autre qui était nationaliste, juif, zélote, insurrectionnel et engagé contre l'oppression Romaine". Dans Les manuscrits de la mer Morte révélés, livre paru en France en 1997, Wise et Eisenman montrent que le christianisme naissant n'était pas une religion à visée universelle appelant à la soumission et à la résignation mais plutôt un mouvement juif appelant à la révolte contre l'injustice et opposée à l'ordre établi. Saul aurait été l'adversaire menteur qui ira jusqu'à s'allier aux Romains qui écrasèrent les Juifs et détruisirent le temple de Jérusalem. Les écrits de Paul contre ces rebelles et considérant les anciens apôtres comme ses ennemis sont consultables par tous: IIe épître aux Cor. XI, 16 - Gal. II, 4 - Eph.V, 6 - Romains VI, 2 - Phil. I, 15-27 - et III, 2 - I Thes. II, 15... D'ailleurs, ils étaient prévenus qu'il viendrait de faux Messies et de faux prophètes.



Controverse sur l'appartenance de Jésus à la secte.

C'est un autre regard sur la Bible et sur le christianisme primitif qu'apportent ces textes. Cette découverte remet-elle en question des dogmes religieux ?

Qu'en est-il d'une conspiration du Vatican pour cacher ou détruire ce qui ne serait pas dans la ligne de la doctrine catholique ?

Le Rouleau de cuivre fournit des indices sur des trésors cachés, s'agit-il du trésor du temple ?

Les Rouleaux font-ils référence à un persécuté ou à un messie souffrant ?

Ces Esseniens ne s'appelaient-ils pas aussi les "pauvres" (Ebionites), et les "saints" ?





http://perso.club-internet.fr/michelar/manuscri.htm
Necrowarrior
Necrowarrior
Légat de légion
Légat de légion

Messages : 3892
Date d'inscription : 30/03/2004
Localisation : BZH

Revenir en haut Aller en bas

christianisme, saint graal et prieuré de sion Empty Re: christianisme, saint graal et prieuré de sion

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum