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Black metal, paganisme et nazisme

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Seigneur Sven
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Black metal, paganisme et nazisme - Page 4 Empty Re: Black metal, paganisme et nazisme

Message par  Jeu 7 Avr 2005 - 8:57

Je suis ce débat avec intérêt depuis un certain temps déjà sans me résoudre à y participer par manque de temps. Néanmoins, la question du catholicisme d'Hitler m'a interpellé. Ce que j'ai lu et écouté (j'expliciterai ce point par la suite) sur le sujet m'a amené à me forger une opinion sur la question que je vous livre ici.

Hitler a été élevé dans la foi catholique, c'est un fait. Je pense qu'il a conservé ce fond de croyances toute sa vie aussi n'affirmerai-je pas aussi radicalement que Sven sa profonde conviction paganiste. Il a oscillé entre ces deux conceptions du monde et sa pensée s'en ressent fortement. C'est pourquoi chacun pourra y trouver des arguments en faveur de l'une ou l'autre de ces thèses.

Hitler ne pouvait ignorer le poids de l'Eglise et son emprise sur les esprits et les consciences ce qui l'a amené à composer avec elle. Parallèlement, le pangermanisme qu'il appelait de ses voeux reposait sur l'exaltation même de valeurs ancestrales et pré-chrétiennes. Aussi a-t-il dû s'efforcer de concilier les deux optiques dans un but politique mais je pense également qu'en conscience il n'a jamais pu embrasser totalement cette seconde voie et se détourner de la première.

Preuve en est (et c'est ce qui explique le terme "écouter" employé plus avant) cette interview de Léon Degrelle (fervent catholique pour sa part) que j'ai eu l'occasion d'entendre sur cassette et qui illustre bien cette indécision. J'en ai retrouvé quelques extraits dur le net que je vous livre ici :



Vous étiez le leader d'un mouvement nationaliste belge qui se réclamait du catholicisme. N'y a-t-il pas une contradiction avec votre engagement aux cotés des armées hitlériennes ?



On se trompe là aussi à propos de Hitler. Il était intensément croyant et invoquait souvent le nom de Dieu. Il était de formation chrétienne, il avait même été enfant de chœur et chantre à l'église de sa paroisse. Certains leaders nationaux-socialistes étaient hostiles à l'Eglise, notamment Bormann et Himmler, pour ne pas parler bien sûr de Rosenberg, mais leur influence sur Hitler était à peu près nulle. Il ne prenait pas très au sérieux les recherches de Himmler sur les anciennes religions germaniques et sa politique fut très favorable à l'Eglise catholique, même si celle-ci fournit ensuite les opposants les plus déterminés au régime.



Je l'ai rencontré un matin, alors que je m'apprêtais à aller communier et quand je lui fis part de mon intention - j'aimais ainsi provoquer l'agacement de mes interlocuteurs allemands, c'était une manière d'exprimer mon indépendance à leur égard -, il n'en fut pas du tout surpris et me répondit que sa mère aurait aimé m'accompagner si elle avait été encore vivante. Il était très discret à ce sujet mais portait un véritable culte au souvenir de sa mère, et ce qu'a raconté à ce sujet Kubizek dans ses Mémoires est très révélateur. Ma religion ne me semblait nullement contradictoire avec mon adhésion aux principes et aux idées avancées par Hitler, et il le comprenait fort bien, au point qu'il me fit un jour cette déclaration: «Si j'avais eu un fils, j'aurais aimé qu'il fût comme vous...»
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Message par  Jeu 7 Avr 2005 - 10:58

geminy a écrit:@ Oldfears : Comment tu explique que le docteur dietrich disait qu' Hitler n' avait jamais quitté les valeurs catholiques ?



Je n' ai pas lu ton livre je vais essayer de trouver ça .


Quels sont les personnes qui peuvent se venter d'avoir compris Hitler de son vivant ?

Je ne deffend aucunement le Nazisme, seulement la foule, et nombre des personnes de son entourage etaient a coté de la plaque...

Ses deux plus fidels compagnons, E.Himmler et J.Goebbels etaient sans doute ceux qui le suivaient avec le plus de ferveur, d'ailleur, ces deux derniers etaient tout sauf chretien, et meme anti chretien...

Goebbels par contre n'etait pas favorable au culte de WOttan, alors qu' Himmler si...



Toujours est il que l'avis d'un simple medecin, comparé a celui des deux plus fervant serviteur d'Hitler me semble un peu faible...

Et puis certaines personnes (surtout a l epoque) voyais les choses comme bon leur semblait en ce qui concerne la religion...



Apres il faut dire uen chose, Hitler n'etait ni paganiste, ni chretien, meme s'il se raprochait peut etre plus de la premiere...

Mais il ne voulait aucun culte officiel dans son regime, un contre pouvoir ne l interessait pas !
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Message par  Jeu 7 Avr 2005 - 11:06

Dark Knight a écrit:Je suis ce débat avec intérêt depuis un certain temps déjà sans me résoudre à y participer par manque de temps. (...)Il ne prenait pas très au sérieux les recherches de Himmler sur les anciennes religions germaniques et sa politique fut très favorable à l'Eglise catholique, même si celle-ci fournit ensuite les opposants les plus déterminés au régime.




L'avis de Léon Degrelle, n'est pas forcement le meilleur, ce personnage s'apparente plus a un NR, qu'un NS.

Il a sa vision des choses...

Dans la Heer et surtout la Waffen, il y avait nombre de fervant paganistes, mais aussi des chretiens, tous avaient plus ou moins leur idées...

N'oublie pas que L.Degrelle n'est pas issue de la mouvance NS mais du Rexisme, son propre parti il me semble, et qu'il a ensuite collaboré avec les Allemands...ca change unpeu la donne...



Et puis il faut se mefier des declaration sur le tard, combient d'athée on demandé un pretre sur leur lit de mort ? cf l'ami Mitterand...
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Message par  Jeu 7 Avr 2005 - 11:30

Oldfears a écrit:N'oublie pas que L.Degrelle n'est pas issue de la mouvance NS mais du Rexisme, son propre parti il me semble, et qu'il a ensuite collaboré avec les Allemands...ca change unpeu la donne...

Peut-être mais c'est aussi le témoignage de quelqu'un qui a approché Hitler en de multiples occasions. De plus, le fait qu'il ne soit pas issu de la mouvance NS ne rend que plus impartiale son opinion.
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Message par Seigneur Sven Jeu 7 Avr 2005 - 11:45

Ton témoignage de Degrelle est interressant mais il ne contredit rien, Hitler était catholique pour s'assurer des appuis, mais l'entourage direct du fuhrer était paien car Hitler lui-même n'était pas un fervent chrétien. Un homme qui a comme sources culturelles Nietzsche et Wagner ne peut pas etre un fervent chrétien, au contraire.

Les jeunesses hitlériennes quand à elles subissaient une propagande pangermaniste paienne.



Ceci dit j'entends souvent dire aussi que tous ces bonhommes sont monothéiste car ils parlent de Dieu (au singulier), mais c'est oublier que dans les paganismes il y'a un chef, un pére, en l'occurence Wotan pour les germains. Se rapporter à Dieu, c'est aussi se rapporter à Wotan, le pére de tous.



Il y'a qu'a voir aujourd'hui les rebus qui ont formé le NPD de Saxe, ils sont tous Paiens....
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Message par  Jeu 7 Avr 2005 - 11:50

Exate Seigneur Sven, mais pour en revenir a Degrelle, pour moi son temoignage n'est pas une preuve, comme je l ai dit, il a percue a sa maniere les choses...



De toute facon si vous voulez vraiment savoir;
il ne vous restque qu'a vous procuere les libres propos sur la guerre te la paix, et la vous sera convaincu...

Toujours est il qu'a trouver ce n'est forcement evident !
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Message par  Jeu 7 Avr 2005 - 11:52

Seigneur Sven a écrit:Hitler était catholique pour s'assurer des appuis

J'apporte un bemol à ta phrase : Hitler était catholique parce que c'était l'éducation qu'il avait reçu. Après qu'il le soit resté ou plutôt ait continué à se déclarer comme tel pour bénéficier d'appuis politiques et idéologiques est un autre aspect du débat.
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Message par Seigneur Sven Jeu 7 Avr 2005 - 11:53

Dark Knight a écrit:
Seigneur Sven a écrit:Hitler était catholique pour s'assurer des appuis

J'apporte un bemol à ta phrase : Hitler était catholique parce que c'était l'éducation qu'il avait reçu. Après qu'il le soit resté ou plutôt ait continué à se déclarer comme tel pour bénéficier d'appuis politiques et idéologiques est un autre aspect du débat.

C'est ce que je voualis dire, ceci dit je suis baptisé protestant mais suis-je protestant? NON, donc bon...
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Message par  Jeu 7 Avr 2005 - 11:56

J'ai bien compris ta position. Mais de la même manière que tu lui attribues un catholicisme de façade, je pense que sa foi "païenne" était également de circonstance et pas totalement sincère ni désintéressée...
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Message par Seigneur Sven Jeu 7 Avr 2005 - 12:15

Dark Knight a écrit:J'ai bien compris ta position. Mais de la même manière que tu lui attribues un catholicisme de façade, je pense que sa foi "païenne" était également de circonstance et pas totalement sincère ni désintéressée...

Mouais, je pense qu'il n'avais pas une foi paienne, mais une vision paienne du monde et de la race.



On ne peut pas exalter l'aryen avec le christianisme qui est une religion issu du judaisme et qui se veut universelle, on ne peut pas exalter le culte du fort et de la survie avec une religion qui laisse une grande part aux "faibles", on ne peut pas exalter la nature et le dégout de l'homme avec une religion qui prome l'inverse (le rejet de la nature et la grandeur de l'homme).



Hitler dit dans ces propos de table "le bolchevisme est la fille du christianisme" un truc du genre.



Il dit aussi "Les juifs ont créé le christianisme et le communisme mais ils se sont payé le luxe de ne suivre ni l'un ni l'autre".



C'est d'ailleur indéniable, mais ça montre qu'il n'est pas naif.



Quand hitler dit approximativement: "les allemands sont un peuple faibles, ils doivent mourir" , c'est pas très chrétien comme vision.



Enfin, chacun pense ce qui veut, je ne bougerai pas mes positions d'un pouce pour la simple raison que j'avais toujours cru que le nazisme étaient un régime chrétien mais c'est avec le temps, à force de discussion et de documentation que j'en suis arrivé à la conclusions inverse.
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Message par Baalberith Jeu 7 Avr 2005 - 17:53

Pour te rafraichir la mémoire, TU TE FOUS DE MA GUEULE ou quoi??????? Tu te prends pour qui?

Tu crois que parce que je ne suis pas docteur en histoire je ne suis pas à même de savoir ce que je dis?

Ce n'est pas parce que tu es aigri qu'il faut te mette à gueuler mon coco. Je me fous de savoir si t'es docteur en Histoire, je ne juge pas qui mais quoi, c'est ce que tu dis et pas qui tu es qui m'intéresse.

Pour qui je me prends? Pour celui qui te donne des faits noir sur blanc et pour quelqu'un qui débat dans le calme jusqu'à présent et qui tiens à continuer, si tu vois ce que je veux dire!

En tout cas énervement classique de celui qui n'a plus rien à dire, les jeux sont faits dans ce cas...


si tu veux juger Hitler c'est pas là-dessus qu'il faut le juger, on va dire que 50% du bouquin est du hitler pur jus.

Et sur quoi tu te bases toi pour juger Hitler? Le NS vient de Hitler, il était le théoricien du parti à ce que je sache et je crois que si mein Kampf n'est pas la seule vérité, c'est un bon point de jugement, certainement mieux en tout cas que tes idées préconçues pour lesquelles tu n'as apporté aucune preuve!


« Je suis catholique. La Providence l'a voulu. En effet, seul un catholique connaît les points faibles de l'Eglise. Je sais de quelle manière on peut attaquer ces gens-là . » dixit A. Hitler, (Eric Lebec, Histoire secrète de la diplomatie Vaticane, Albin Michel, Paris, 1997) ...

que tu me cites, ça veut dire blanc sur noir qu'il veut éliminer la religion catholique.

De 1, les sources émanent du Vatican et sont bien postérieures, déjà rien que ça c'est pris à parti! L'Eglise a très bien pu changer des lignes pour se disculper, la critique des sources est importante en Histoire... De 2, attaquer peut très bien vouloir dire changer. Que Hitler soit pour une reprise d'un catholicisme racialiste, par exmeple, ne veut absolument pas dire qu'il renie les dogmes chrétiens, juste qu'il désire une transformation de certaines visées et notions chrétiennes, figure de l'Eglise.


Et puis désolé si je me m'énerve mais le ton à la "monsieur je sais tout" me gonfle

Le Monsieur te dit bien des choses et contrairement à toi, je reste calme et je te respecte (jusqu'à présent) et ce n'est pas de ma faute si par écrit les conversations paraissent parfois hautaines.

T'as des arguments? Bah expose les et je n'ai jamais dit que je ne voulais pas remettre en cause certaines de mes idées, mais à ce que je sache, aucun de tes arguments n'a été jusqu'à présent pertinent.

Ma façon de voir est la suivante: les nazis sont des récupérateurs, ils sont de religion chrétienne et entendent le rester (mais avec une vision du christinaisme qui n'est évidemment pas pleinement celle de l'Eglise, même à l'époque) et de culture "païenne" en ce sens qu'il prône un racialisme et un pan-germanisme qu'on peut rapprocher d'une conception culturelle et ethnique. Pour moi ces deux notions ne sont pas incompatibles et un nazi peut très bien se prétendre païen en assumant la symbolique païennes et certaines valeurs culturelles païennes, tout en assumant sa religion chrétienne. Voilà ce que je pense depuis le début. Maintenant si tu n'es pas d'accord, bah t'as qu'à t'exprimer de manière courtoise et raisonnée...


Hitler ne pouvait ignorer le poids de l'Eglise et son emprise sur les esprits et les consciences ce qui l'a amené à composer avec elle. Parallèlement, le pangermanisme qu'il appelait de ses voeux reposait sur l'exaltation même de valeurs ancestrales et pré-chrétiennes. Aussi a-t-il dû s'efforcer de concilier les deux optiques dans un but politique mais je pense également qu'en conscience il n'a jamais pu embrasser totalement cette seconde voie et se détourner de la première.

CQFD, rien à rajouter!


Tu viens de résumer en un post que tu n'as rien compris ni à mes posts ni à celui d'oldfears.

Tiens, et après ça va me faire des leçons sur ma manière soit-disant condescendante de prendre les gens. Balaie devant ta porte avant de regarder le seuil du voisin l'ami...


Quand à mes liens, il faudrait que ce soit un thésard en histoire qui face un site avec les petits blasons de la Waffen SS? Parce que peut-etre que les mecs qui sont de simples passionnés du IIIeme Reich ne sont pas crédibles?

A croire que tu le fais exprès: on se tue à te dire qu'on se contrefout de savoir si c'est un thésard qui qui a fait le site ou pas, c'est ce qu'il dit qui nous intéresse. A la rigueur si le webmaster était professeur au collège de France ou même simple professeur de fac, ça serait crédible, mais après...


Hitler était catholique de façade pour la diplomatie mais paien de coeur dirons-nous

Que Hitler soit un catholique de façade, je veux bien le croire, en tout c'était bien un païen de façade également (tout comme un occultiste de façade);
comme l'a dit Necro, tout semble être de façade chez lui...


Enfin, chacun pense ce qui veut, je ne bougerai pas mes positions d'un pouce pour la simple raison que j'avais toujours cru que le nazisme étaient un régime chrétien mais c'est avec le temps, à force de discussion et de documentation que j'en suis arrivé à la conclusions inverse.

Ecoute le lui, on a l'impression qu'il a 30 ans, reviens sur terre mon grand! T'as encore la vie devant toi, comme nous tous! Quelle prétention!



Maintenant si jamais tu recommences à t'énerver comme ça sur moi ou quelqu'un d'autre, tu vas aller voir ailleurs pour discuter, les excités de la bulbe n'ont rien à faire sur ce forum, tiens le toi pour dit!



PS: Je te rappelle que je saque pas spécialement sur les gens qui ne sont pas d'accord avec moi. J'ai déjà eu plein d'échanges courtois avec des gens qui avaient des avis bien différents, que ce soit PTL ou plein d'autres. Je l'ai déjà dit, si jamais je voulais pas confronter et échanger, je n'aurais pas crée de forum, je me serais contenté d'un site...!



PS2: merci à oldfealds de venir soutenir son avis de manière respectueuse, ça fait du bien!:)



PS3: je crois que c'est ma dernière intervention sur ce topic, j'en ai marre de parler avec un gars borné et qui l'avoue lui-même. Donc reste dans ta me*** et bon courage...
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Message par  Jeu 7 Avr 2005 - 19:37

le débat ne consiste pas a écraser son voisin avec ses "connaissances" la plus part du temps toutes relatives.

le respect d'un argument tient dans les deux sans.

s'il n'y en a pas, autant fermer ce sujet.
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Message par Deugmartre Jeu 7 Avr 2005 - 20:00

les excités de la bulbe


comme d'habitude je vais abaisser le niveau mais on ne dit pas exité du bulbe ?
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Message par Seigneur Sven Jeu 7 Avr 2005 - 20:10

Merci de tes leçons de morale Baalberith, je me sens illuminé...



Tu ne te rends pas compte que tu prends sytématiquement tout le monde de haut dans les débats, le simple fait de te le faire remarquer et tu me menaces de bannissement alors que je suis toujours resté calme depuis tout le temps que je suis inscrit sur PC, par ailleurs ce genre de menaces je m'en tape, je suis sur PC pour débattre et apprendre à partir du moment ou ça se passe sur le même plan, si tu veux un forum pour étaler ta science, et bien fait le, grand bien te fasse.



Car j'ai beau argumenté, tu n'y pretes même pas attention.



Tu me cites charlemagne par exemple, j'ai pas rebondi dessus mais le fait qu'il considére bien que Charlemagne est unifié les peuples germaniques sous le christianisme prouve bien qu'il apprécie l'institution catholique et non la foi.



Mon développement ce situe là dessus, il apprécie l'institution catholique qui permet de fixer des codes et d'établir des régles. Mais au fond de lui il est plus paien comme le prouve un certain nombre d'éléments que Oldfears ou moi avont apporté.



Quand à geminy, ce n'est pas le prendre de haut que de lui dire qu'il n'a pas compris ce que j'ai voulu dire.



Selon moi en plus Hitler n'est pas le théoricien du national-socialisme.
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Message par  Jeu 7 Avr 2005 - 20:29

Les esprits sont chauds ici. Comme d'hab, un débat qui n'avance a rien, battu et rebattu depuis des lustres. Tout le monde reste sur ses positions de toute façon et cela ne fait rien avancer.
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Message par Necrowarrior Jeu 7 Avr 2005 - 20:53

mais si, mais si, moi j'ai appris des choses et compte bien continuer à en apprendre.



D'une certaine manière, je m'en tape de savoir qui de Baal ou de Sven a raison, ce qui compte pour moi, c'est que chacun propose ses arguments, pour que moi-même je puisse me faire (ou étoffer) mon opinion sur le sujet. Et pour ça il faut que les esprits se calment. Peu importe que l'un ne puisse convaincre l'autre, car dans le débat, j'aurai lu des arguments que je ne connaissais pas, et pour moi, c'est ça qui compte.



Qui plus est Mormegil, si le sujet a déjà été mainte et mainte fois abordé sur des forums BM, c'est la première fois que je lis des arguments aussi dévelloppés sur le sujet. Certes, tout n'a pas été dit, mais c'est déjà bien. Et j'espère que le débat va continuer entre Baal et Sven, parceque moi, personnellement, ça m'intéresse.



Petite remarque, des fois vous êtes à la limite du quiproquo, essayez de synthétiser vos pensées, histoire aussi de "remettre les compteurs à 0".
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Message par Seigneur Sven Jeu 7 Avr 2005 - 21:15

Fait nous part de tes conclusions provisoires mon cher Necrow!



J'édite pour rajouter ce lien: http://www.geocities.com/CapitolHill/Congress/2106/ss/ssdiv1.htm



Et puis ça:
En 1918, les Allemands ont construit la ligne Hindenburg sur le front de l'Ouest, raccourcissant leur ligne de front et ainsi augmentant leur puissance défensive. Ils prévoient de répéter cette stratégie en Russie et commencent la construction d'une série d'ouvrages défensifs connu en tant que ligne Panther-Wotan. À la fin 1943, ils se retrancheront derrière cette ligne et épuiseront les forces soviétiques tout en se rétablissant.




Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Koursk



Le leader des jeunesses Hitlériennes avait pour prénom baldur: du dieu balder qui doit revenir physiquement pour recréer un nouvel age d'or et devenir le chef des Dieux.



re-edit:
Evola se trouvait à Vienne, également et pour remplir une mission pour les SS et pour Himmler, pour lesquels il avait une grande admiration, et qu'il servit. Ses pensées sur les intérêts respectifs de l'Italie et de l'Allemagne, à l'égard de leurs traditions respectives, et quant au présent, se trouvent dans un texte de 1942 « Pour un alignement politico-culturel de l'Italie et de l'Allemagne » où se lit clairement l'admiration de Evola pour le national-socialisme, et sa supériorité sur le fascisme. Malgré ce qui est formulé dans "le Mythe du sang" l'adhésion de Evola à l'idéologie raciale du nazisme est explicite dans ce texte : on y trouve une apologie de l'aryanité et une admiration pour l'audace national-socialiste qui ose reprendre et réanimer l'esprit aryen et germain des origines



Source: http://64.233.183.104/search?q=cache:3nNEFNTePKsJ:fr.wikipedia.org/wiki/Julius_Evola+nazisme+paien&
hl=fr


re-re-edit:
Le svastika 卐 (parfois appelé par abus de langage la svastika au lieu de la croix en forme de svastika) tel qu'on le représente la plupart du temps est un symbole religieux d'origine indienne ;
on peut le décrire comme une croix composée de quatre potences prenant la forme d'un gamma grec en capitale, soit Γ, d'où son autre appellation de « croix gammée ». C'est un symbole très ancien que l'on retrouve sous plusieurs formes dans la majorité des civilisations du monde : outre l'Orient, l'Occident, par exemple, le connaît sous la forme du motif dit « grecque », en Islande en tant que marteau de Thor tournoyant dans le ciel représentant le soleil, ou encore, à trois branches, en tant que triskel celte


Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Croix_gamm%C3%A9e
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Message par  Ven 8 Avr 2005 - 12:00

Baldur VON SCHIRACH

http://perso.wanadoo.fr/d-d.natanson/schirach.gif" alt="" />



(9 mars 1907 - 8 août 1974)



Par Agnès Granjon







Dernier-né des quatre enfants von Schirach, Baldur naît le 9 mars 1907 à Berlin. Il est issu d’une famille d’officiers aristocrates riche, cultivée et cosmopolite. Son père Carl, officier d’active, a épousé Emma S., une américaine, fille d’un avocat officier unioniste. En 1908, alors que le petit Baldur est âgé de quelques mois, Carl démissionne de l’armée pour devenir directeur du théâtre impérial de Weimar. Baldur connaît une enfance privilégiée, marquée par l’influence de la musique, du théâtre et de la littérature. Très tôt, il fait d’ailleurs preuve d’un certain talent poétique et aime à citer Goethe. Il prononce ses premiers mots en anglais, la langue de sa mère. La guerre met fin à cette vie sans heurts. A 10 ans, le jeune von Schirach devient membre de la ligue des Jeunes Allemands, organisation nationaliste et raciste.



Au lendemain de la défaite allemande, à la suite de l’abdication du Kaiser, son père est révoqué et reste quelque temps sans emploi. Les désordres qui agitent alors l’Allemagne traumatisent durablement la famille von Schirach. Le fils aîné ne supporte pas le déshonneur de sa patrie et met fin à ses jours. Désenchanté, Carl von Schirach se tourne vers l’extrême-droite et devient l’un des partisans du tout jeune parti ouvrier national-socialiste, le NSDAP L’adolescence de Baldur est marquée par la haine paternelle envers la république de Weimar. Au cours d’un voyage qu’il effectue avec sa mère aux Etats-Unis, sa famille américaine lui propose de s’installer outre-Atlantique pour entamer sa carrière. Mais Baldur choisit de retourner en Allemagne. En 1924, il rejoint la Wehrjudendgruppe, un groupe paramilitaire. Le 29 août de l’année suivante, lors d’un dîner organisé dans la maison familiale, il fait la connaissance de Hitler. L’adolescent est profondément impressionné par cette rencontre. Il adhère peu après au NSDAP En 1927, à la fin de ses études secondaires, suivant les conseils de Hitler, Baldur entre à la SA et part s’installer à Munich où il s’inscrit à l’université pour y suivre des cours d’histoire de l’art, d’anglais et de littérature allemande.



Mais ses priorités sont ailleurs. En dépit de son jeune âge, von Schirach fait très vite partie du cercle intime des dirigeants du NSDAP Le 20 juillet 1928, il prend la tête du Nationalsozialistischen Deutschen Studentenbunds, l’Union nationale-socialiste des étudiants allemands. Au sein de cette organisation il conforte ses premières influences, adoptant les thèses racistes et antisémites développées par Henry Ford dans Le Juif international, Houston Chamberlain, Adolf Bartels, et Adolf Hitler. Von Schirach se montre également un adversaire convaincu du christianisme et de son propre milieu social. En 1929 son engagement politique le pousse à abandonner ses études qui, somme toute, l’intéressent peu. Il œuvre avec un enthousiasme contagieux à la diffusion des idées national-socialistes, n’hésitant pas pour se faire à se déplacer dans tout le pays. Propagandiste et organisateur remarquable du mouvement étudiant, il a l’art d’inspirer chez ses condisciples les idéaux de la camaraderie, du sacrifice, de la discipline, du courage et de l’honneur. Le terrain lui est propice : depuis la fin de la Grande Guerre les mouvements de jeunesse se sont radicalisés en Allemagne. Il gagne ainsi à la cause nazie des centaines de milliers de jeunes.



L’efficacité de son action auprès de la jeunesse et la dévotion aveugle qu’il exprime dans ses poèmes lui valent l’estime de Hitler. Le 30 octobre 1931, celui-ci le nomme Reichsjugendführer der NSDAP, chef de la Hitlerjugend auprès de l’état-major de la direction des SA. Hitler a créé ce poste spécialement pour lui. Baldur, qui n’a que 24 ans, devient ainsi colonel SA. Il dépend directement de Röhm. En mars 1932, il épouse Henriette, la fille du photographe personnel de Hitler Heinrich Hoffmann. Leur témoin, Hitler, leur offre un chien à cette occasion. Le couple aura quatre enfants, trois garçons et une fille. Le 31 juillet, von Schirach entre au Reichstag. Quelques mois plus tard, début octobre 1932, il organise une monumentale marche de la jeunesse nazie. Convergeant sur Potsdam, des dizaines de milliers de jeunes, venus à pied des quatre coins du Reich, rendent hommage à Hitler au cours d’un défilé qui dure 7 heures 30. Le Führer lui-même est impressionné.



A partir de janvier 1933, von Schirach travaille d’arrache-pied pour atteindre son objectif : nazifier la jeunesse allemande dans son intégralité. Il prend ainsi possession, par la force, des bureaux du comité des associations de jeunesse du Reich, puis de l’organisation des auberges de jeunesse. Le 17 juin 1933, au cours d’une cérémonie solennelle en présence de Hitler, von Schirach devient Jugendführer des Deutschen Reiches, chef des Jeunesses du Reich allemand. La Hitlerjugend est libérée de la tutelle de la SA et devient autonome du parti. Sa première décision consiste à dissoudre le Grossdeutscher Bund. Entre janvier 1933 et 1934, la Hitlerjugend passe de un à 3,5 millions de membres. A la suite du décret du 1er décembre 1936 qui en fait une organisation d’État, les adhérents sont de plus en plus nombreux. Von Schirach devient Reichsleiter, Secrétaire d’État de la jeunesse. Désormais, il ne dépend plus que de Hitler et est "entièrement responsable de l’éducation physique, idéologique et morale de la jeunesse allemande". En janvier 1937, avec le concours du docteur Ley, il ouvre les écoles Adolf Hitler pour former l’élite du IIIe Reich. Son organisation travaille en étroite collaboration avec le ministère de la propagande de Goebbels. Présenté comme une sorte de demi-dieu, adulé par les jeunes nazis, les photographies du Jugendführer sont diffusées en nombre dans l’ensemble du Reich. En 1938, von Schirach peut déclarer : "Le combat pour l’unification de la jeunesse allemande est terminé. Je considère comme de mon devoir de la conduire d’une manière dure et intransigeante (...) et je promets au peuple allemand que la jeunesse du Reich, la jeunesse d’Adolf Hitler, accomplira son devoir suivant l’esprit de l’homme à qui seul leurs vies appartiennent".



Le 25 mars 1939, l’adhésion à la Hitlerjugend devient obligatoire : elle regroupe alors 12 millions de jeunes. Von Schirach en fait une très efficace organisation d’embrigadement de la jeunesse allemande. Un arrangement passé avec l’armée doit permettre de développer la formation militaire et des unités spéciales sont constituées pour fournir des spécialistes aux différents secteurs de la Wehrmacht.



Terrain d’entraînement des futurs officiers, la Hitlerjugend devient également à partir du 26 août 1938 le vivier de la SS : à la suite d’un premier accord conclu entre le Jugenführer et Himmler, les meilleures recrues sont orientées vers l’Ordre noir après avoir suivi un entraînement particulier au sein du Steifendienst. Un bureau de liaison entre la SS et la Hitlerjugend est mis en place le 1er octobre, et un nouvel accord renforçant cette collaboration est signée le 17 décembre 1938. Quant à la coopération avec l’armée, elle est renforcée le 11 août 1939. Von Schirach signe alors une nouvelle convention avec Keitel, commandant en chef de la Wehrmacht, suivant laquelle la Hitlerjugend effectuera l’entraînement pré-militaire suivant les règles fixées par l'armée qui, en contrepartie, s’engage à former chaque année 30.000 instructeurs pour la jeunesse hitlérienne.



Entre 1932 et 1935, Baldur von Schirach publie une série d’ouvrages à la gloire du Führer et de l’idéologie nationale-socialiste. En 1932, paraissent Triumph des Willens (le triomphe de la volonté) et Hitler, wie ihn keiner Kennt (Hitler l’inconnu). En 1933 sort son recueil de poèmes Die Fahne der Verfolgen (l’étendard des persécutés), ainsi que Die Pionere des Dritten Reiches (Les pionniers du IIIe Reich), biographies succinctes des principaux dirigeants nazis. Von Schirach écrit aussi le chant de la Hitlerjugend, ainsi que des prières de louanges au Führer, prières de bénédicité que les membres des différentes organisations de la jeunesse doivent prononcer avant chaque repas. En 1936, dans son livre Hitlerjugend : Idee und Gestalt, il rappelle à la jeunesse allemande que son sang est supérieur à celui de toute autre race et qu’elle doit vénérer le génie du Führer. Il écrit : "La Jeunesse hitlérienne est une communauté éducative au service d’une conception du monde. Celui qui marche dans ses rangs n’est pas un numéro parmi des millions d’autres, mais le soldat d’une idée". En 1938, il affine sa vision de la jeunesse hitlérienne dans Révolution de l’Éducation.



Cependant, le Jugendführer n’a pas que des amis au sein du NSDAP. L’un de ses principaux détracteurs, Martin Bormann, fait en sorte de nuire à sa réputation par des plaisanteries sur son comportement efféminé et sur sa prétendue "chambre blanche de jeune fille". Il est vrai que le grassouillet Baldur n’apprécie guère la vie spartiate qu’il fait lui-même régner dans les camps de la Hitlerjugend, et se montre distant envers ses troupes lors de ses déplacements. Quelques temps après le déclenchement de la guerre en Europe, en décembre 1939, sans doute pour couper court aux insinuations de ses opposants, von Schirach rejoint volontairement l’armée. Après avoir subi un entraînement à Berlin-Döberitz, il sert sur le front de l’ouest dans le régiment d’infanterie Grossdeutschland à partir d’avril 1940 et participe à la campagne de France. En juin 1940, promu lieutenant, il reçoit la Croix de Fer de seconde classe, avant d’être rappelé à Berlin par Hitler. Son opposition à la guerre et des litiges internes le conduisent à être remplacé à la tête de la Hitlerjugend par Arthur Axmann ;
il reste néanmoins Reichsleiter, chargé de l’éducation de la jeunesse allemande.



Déçu par son protégé, Hitler l’exile en le nommant le 8 août 1940 Gauleiter de la région de Vienne, gouverneur de l’ancienne capitale autrichienne et Reich commissaire à la défense pour le district 17, qui regroupe le Gau de Vienne, le Danube inférieur et le Danube supérieur. Le nouveau Gauleiter aurait alors déclaré : "Vienne ne peut pas être conquise par des baïonnettes, mais par la musique". A partir de septembre 1940, il est également chargé de l’évacuation des enfants des villes pour les protéger des bombardements anglais. Dans la métropole viennoise, Baldur von Schirach semble se soucier plus de culture que de politique, et donne de somptueuses fêtes. Sur place, ses responsabilités couvrent l’économie de guerre, l’administration de Vienne et celle du Gau sous la supervision du ministre de l’Intérieur Frick. Il y est responsable du programme de travail forcé établi par Sauckel. Surtout, dès sa prise de fonction, von Schirach précipite la déportation des Juifs de la région de Vienne. Le 2 octobre 1940, alors qu’il participe à une réunion dans le bureau de Hitler, il demande à Frank, chef du Gouvernement Général, de se charger des Juifs qui sont encore présents à Vienne. Le 3 décembre 1940, à la suite de ses rapports, il reçoit une lettre de Lammers lui annonçant que Hitler a décidé de déporter les 60.000 Juifs restant à Vienne vers le Gouvernement Général. Au total, il participe directement à l’envoi à l’Est de 185.000 Juifs. Expulsion qu’il juge, dans l’un de ses discours prononcés le 15 septembre 1942, comme étant "une contribution active à la culture européenne". Le Gauleiter entreprend également de dépouiller l’Église autrichienne de ses propriétés, en les confisquant sous des prétextes variés.



Von Schirach n’a désormais plus de réelle influence au sein du Reich. Ses rapports avec son Führer iront en se dégradant jusqu’à la fin du conflit. Bormann fait d’ailleurs en sorte d’envenimer leurs relations. Après le 17 novembre 1942, une nouvelle répartition administrative le décharge de la responsabilité du Danube inférieur et du Danube supérieur. En 1943, il s’attire les foudres de Hitler pour avoir organisé à Vienne une exposition sur "l’art décadent". La rupture est pratiquement consommée au cours d’un dîner au Berghof avec le Führer, le 24 juin 1943. Von Schirach aurait alors demandé qu’un meilleur traitement soit accordé aux peuples de l’Est, en particulier aux civils russes, et aurait protesté contre les conditions dans lesquelles s’effectue la déportation des Juifs. Quant à sa femme Henriette, elle se serait déclarée opposée aux déportations et aurait demandé au Führer s’il avait lui-même permis que les Juifs soient maltraités. Hitler, furieux, aurait quitté la pièce avec fracas.



Au moment de la prise de Vienne par l’Armée Rouge le 13 avril 1945, von Schirach tente dans un premier temps d’échapper à la capture. Sous le nom de Falk, il travaille à Schwaz, dans le Tyrol, comme interprète pour l’armée américaine. Cependant, quelques jours avant la capitulation allemande, le 5 mai 1945, il dévoile par lettre son identité aux Américains et se constitue prisonnier. Le 20 novembre, il est mis en accusation par le tribunal de Nuremberg pour "plan concerté au complot" et "crimes contre l’humanité". Le principal acte d’accusation repose sur sa participation aux déportations des Juifs d’Autriche.



Au cours du procès, von Schirach est le seul, avec Speer, à reconnaître la culpabilité du régime nazi et à faire preuve de quelque repentance. Il déclare : "Devant Dieu, devant la nation allemande, devant le peuple allemand, je porte seul la culpabilité d’avoir entraîné la jeunesse à soutenir un homme qui durant de longues années a été considéré comme étant irréprochable et qui a assassiné des millions de gens". Il apporte la preuve qu’il a protesté auprès de Bormann contre le traitement inhumain infligé aux Juifs et, déclarant que les crimes commis resteront pour des siècles une tache dans l’histoire allemande, il assure ne pas avoir eu connaissance de l’existence des camps d’extermination. Affirmation fort douteuse, puisque ses fonctions lui valaient de recevoir les rapports du SD sur l’application de la Solution finale. Il se défend en déclarant que ses "principales activités à Vienne étaient sociales et culturelles".



Le 1er octobre 1946, disculpé du premier chef d’accusation, von Schirach est reconnu coupable de "crimes contre l’humanité" et condamné à 20 ans de prison. Au cours de ses années d’incarcération, il commence à écrire secrètement ses mémoires. En 1950, les époux von Schirach divorcent. La même année, ses enfants demandent sa grâce, en vain. C’est un homme malade et prématurément vieilli qui sort de la prison de Spandau le 30 septembre 1966. Jusqu’à son décès, il vit retiré dans le sud-ouest de la république fédérale. En 1967, il publie Ich glaubte an Hitler (J’ai cru en Hitler), tentant d’expliquer la fascination que le Führer a exercée sur lui et sur la jeunesse allemande. Il meurt dans son sommeil dans un petit hôtel de Kröv-an-der-Mosel le 8 août 1974.





© Anovi - 2005

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à savoir sur Baldur von Schirach (1907-1974):



D'une famille d'officiers, de mère américaine, il adhéra en 1925 au parti nazi. Il devint chef des étudiants hitlériens en 1929, puis chef des Jeunesse Hitlériennes en 1931, poste qu'il conserva jusqu'en 1940. Il joua un rôle important dans l'embrigadement nazi de la jeunesse. Il est l'auteur de la phrase célèbre : «Quand j'entends le mot culture, je sors mon revolver!». Il fut nommé Gauleiter de Vienne en 1940, il mena une politique d'arrestations et de déportation des Juifs mais protesta en 1943 contre l'extermination systématique et les massacres de l'Est, puis tomba en disgrâce.



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à propos de HJ il faut savoir aussi que le premier objectif était bien de sortir la jeunesse de l'influence des prêtres. la HJ proposa donc toute une gamme d'activités aux jeunes, en particulier le dimanche. Pour mieux la modeler, bien sûr.

c'est par des cours intensifs où règnent discipline et ordre militaire, que la Jeunesse essayent de rallier à elle la population afin de mettre fin à l'influence de l'entourage anti-germanique et de l'Eglise.
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Message par Seigneur Sven Ven 8 Avr 2005 - 16:47

D'après ce que j'ai lu, von schirach était paien, logique pusique les jeunesse hitlériennes étaient paiennes.



Notons que le fascisme et la nazisme se fondent sur l'idéologie de l'homme nouveau et de l'ordre nouveau, l'anéantissement des valeurs judéo-chrtéiennes qui consiste au retour du paganisme, aux notions de survie, le culte du corps, le sang, etc...
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Message par  Sam 9 Avr 2005 - 19:02

D' après Julius evola , le néo-paganisme allemand n' est pas un véritable paganisme . Il est pétri de nombreuses autres mouvances . Autrement dit il s'agit d' un paganisme à la sauce hitlérienne . D' ailleurs seigneur sven , ton argumentation repose presque sur la forme du paganisme et non sur le fond .



UN lien sur Julius evola : Le Malentendu du "Nouveau Paganisme"

par Julius Evola (publié une première fois dans: Bibliografia fascista, n.2/1936;
première publication de cette traduction française: Bruxelles: Centro Studi Evoliani 1979)



Lors d'une interview tout récemment accordée à Vienne, le journaliste qui nous interrogeait semblait paarfaitement savoir que, depuis longtemps déjà, nous prônions en Italie in "impérialisme païen", ajoutant que dans un autre pays l'heure du succès avait sonné pour celui-ci.

Il faisait évidemment allusion à l'Allemagne, où des courants plus ou moins proches du national-socialisme entendent créer un nouvel esprit religieux spécifiquement germanique et non-chrétien.

Nous lui avons répondu que le temps était plutôt venu où nous nous trouvions presque obligé de nous déclarer sinon chrétien, tout au moins catholique!

En réalité, ajoutions-nous, ce "nouveau paganisme" d'au-delà des Alpes est très équivoque, et son analyse pourrait présenter beaucoup d'intérêt, tant en soi que pour nous-même, qui y sommes directement impliqué. Nous avons en effet reconnu, jadis, la valeur que pouvait avoir la reprise de certaines des grandes traditions pré-chrétiennes pour la reconstruction de notre civilisation européenne dans un sens héroïque, impérial et intégralement "romain". A l'heure présente, nous sommes loin de penser différemment qu'en 1928, lorsque notre ouvrage, intitulé précisément Impérialisme païen, fit scandale.

Entre les idées que nous y développions alors et ce qu'aujourd'hui on considére en Allemagne comme "nouveau paganisme", il existe non seulement des différences mais aussi des oppositions fondamentales. C'est pourquoi il nous faut dire - pour faire justice de quelques racontars intéressés - que s'il est vrai que certains de nos ouvrages sont à présent plus appréciés en Allemagne qu'en Italie, ils trouvent une plus grande résonance dans les milieux de la vieille Allemagne conservatrice que dans le nouveaux courants "païens" avec lesquels nous n'avons, certes, aucun rapport, pas plus qu'avec le courant semi-officiel d'Alfred Rosenberg. Si celui-ci a manifesté tant d'intérêt pour nous lorsqu'il croyait, par ouï-dire et en raison du malentendu provoqué par le terme quelque peu ambigu de "païen", que nous étions sur la même longueur d'onde que lui, à présent qu'il a pris connaissance de façon plus précise de notre point de vue réel, il a dû prendre ses distances. Ce point de vue, s'il peut avoir une influence en Allemagne, ne peut que mettre en évidence la déformation que nombre d'idées susceptibles d'une signification supérieure subissent du fait de leur adaptation à des buts purement empiriques et tendancieusement politiques. Mais voyons en quoi consiste objectivement l'équivoque du néo-paganisme nordique, en tâchant d'examiner le problème de la façon la plus impersonnelle possible.

Disons en tout premier lieu que le choix du mot "paien" pour définir des Weltanschauungen et des modes de vie étrangers aux "contenus" du christianisme n'est pas adéquat, et nous-même regrettons de l'avoir employé jadis.

Paganus est en effet un terme péjoratif, parfois même injurieux, employé dans les polémiques de la preemière apologétique chrétienne. Il existe, non seulement en tant que terme, en tant que mot, mais aussi en tant que substance et qu'idée, un "paganisme" qui n'est qu'une exogitation polémique et sans précédent dans le vrai monde pré-chrétien et non-chrétien, abstraction faite des périodes d'évidente décadence.

Pour glorifier et affirmer la nouvelle foi, une certaine apologétique chrétienne procéda à la déformation et à la dépréciation, souvent systématiques, de presque toutes les doctrines et traditions qui la précédèrent et auxquelles elle a ensuite accolé l'étiquette globale et péjorative de "paganisme".

Nous sommes dès lors confrontés à ce paradoxe: Un "paganisme", qui n'a jamais existé et qui n'a été engendré que polémiquement par l'apologétique chrétienne militante, risque de nos jours de naître et d'exister réellement pour la première fois, et cela précisément en raison d'une action "néo-païenne", mais surtout anti-chrétienne, dans l'Allemagne nouvelle.

Quels sont, au juste, les traits saillants de la vision soidisant païenne de la vie, tels que l'apologétique chrétienne les a imaginés et leur donné vie?

Premièrement: le naturalisme. La vision païenne aurait ignoré toute transcendance. Elle serait demeurée dans la promiscuité entre l'esprit et la nature. Ses limites auraient été une mystique des forces de la nature (la vieille sornette de la "Forêt" contre le "Temple") et une divinisation superstitieuse des énergies de la race exaltées sous la forme d'idoles. D'où, en premier lieu, un particularisme et un polythéisme conditionnés par le sol et le sang.

Deuxièmement: l'absence des concepts de personnalité et de liberté, et un état d'innocence qui serait simplement celui propre aux êtres qui ne se sont pas encore éveillés à une aspiration vraiment métaphysique. Contre le déterminisme et le naturalisme "païenne", verrait pour la première fois le jour, avec le christianisme, un monde de liberté supraterrestre, à savoir le monde de la Grâce et de la personnalité, un idéal de "catholicité" (c'est-à-dire, étymologiquement, d'universalité), un sain dualisme permettant de subordonner la nature à un ordre supérieur, à une loi venant d'en-haut.

Voilà bien, schématiquement, les traits saillants de la conception la plus courante de ce que l'on entend par "paganisme". Tout ce qu'elle contient de faux et d'unilatéral saute aux yeux - il est presque superflu de la souligner - , tout au moins de cuiconque a quelque connaissance directe, fût-ce même très superficielle, de l'histoire des civilisations et des religions "païennes". Par ailleurs, dans les limites de la première patristique - dans les écrits d'Origène, de Clément d'Alexandrie, de Justin, etc. - on trouve la preuve d'une compréhension plus profonde des principes et des symboles propres à la civilisation antérieure.

Nous ne pouvons, dans les limites du présent article, que souligner quelques-uns de ceux-ci.

Et, tout d'abord, ce qui caractérise le monde pré-chrétien, du moins dans toutes ses formes supérieures, n'a rien de commun avec une divinisation superstitieuse de la nature, car il s'agit d'une compréhension symbolique de celle-ci, à travers laquelle tout phénomène et toute action extérieurs n'apparurent que comme la manifestation sensible d'un monde au-delà du sensible: l'essence de la conception païenne de l'homme et du monde était en effet symbolico-sacrée.

Il faut reconnaître, en second lieu, que la manière de vivre "païenne" ne ressemblait en rien à une licence naturaliste. Dans les formes originelles et d'intense tension idéale de la Rome ancienne, de l'Hellade antique, des civilisations primordiales indo-aryennes d'Orient, etc., il n'y avait aucun domaine de la vie, soit individuel, soit collectif, qui ne fût accompagné, soutenu et animé par un rite correspondant, à savoir par une action et une intention spirituelles réputées objectivement efficaces.

En troisième lieu, le monde "païen" connaissait déjà un dualisme sain. On le retrouve non seulement dans les grandes conceptions spéculatives - bornons-nous à citer Platon et Çankara - , mais aussi dans des conceptions plus "communes" comme celles, antagoniques, aujourd'hui universellement connues, des Indo-Européens de l'ancien Iran, de l'opposition entre les "deux natures" des Grecs, celle du monde des "Ases" et du monde élémentaire des anciens Scandinaves, ou encore l'opposition entre la "voie solaire des dieux", d'une part, et la "voie de la Terre", d'autre part, entre "Vie" et "libération de la Vie" des anciens Hindous, et nous pourrions continuer ainsi longtemps.

Sur la base de ces quelques exemples, nous pouvons dire que l'aspiration à und libération surnaturelle, c'est-à-dire à un accomplissement métaphysique de la personne humaine, fut commune à toutes les grandes civilisations pré-chrétiennes qui, toutes, connurent une "initiation" et célébrèrent leurs "mystères" propres. L'"innocence primitive" païenne est une fable telle qu'on trouve même pas chez les peublades dites sauvages. Cette forme qui, pour quelques-uns, évoquerait la notion de "limite", c'est-à-dire l'idéal classique, ne se situe pas en-deçà, mais plutôt au-delà du dualisme entre l'esprit et le corps, puisqu'il s'agit de l'idéal d'un esprit tellement dominateur qu'il a réussi à façonner totalement le corps et l'âme selon son modèle idéal, en une correspondance parfaite du contenu et du contenant.

On doit, enfin, constater une aspiration universaliste. Partout dans le monde "païen", dans le cycle ascendant d'une race supérieure, il y aune vocation à l'"empire", et cette vocation fut même souvent renforcée métaphysiquement en se manifestant comme une conséquence naturelle de l'ancienne conception sacrée de l'Ètat et comme la forme spécifique d'un monde où une présence victorieuse du supra-monde tend à se manifester en ce monde. Nous pourrions rappeler à ce propos l'ancienne conception iranienne de l'Empire en tant que corps du "Dieu de lumière", ainsi que la tradition indo-aryenne du "Seigneur Universel" ou "Kravari", et ainsi de suite, jusqu'à la conception "solaire" de l'Empire romain, dont le contenu rituel et sacré s'incarna dans le culte impérial. Celui-ci était non pas la négation, mais le sommet hiérarchique unificateur d'un "panthéon", c'est-à-dire d'un ensemble de cultes, spatialement conditionnés, du sol et du sang. Si l'on voulait multiplier les rectifications de ce genre, et qui n'ont rien de tendancieux, il n'y aurait que l'embarras du choix. celui qui est parfaitement conscient de ces choses comprendra aisément qu'il est tout à fait déplacé de vouloir défendre sa propre tradition au détriment d'une autre. Il lui sera facile de reconnaître la voie à suivre pour éliminer tout unilatéralisme dicté par un esprit partisan, pour donner à chaucun son dû, pour séparer le positif du négatif et du contingent dans les différentes formes historiques, mais surtout pour atteindre à une vision plus complète, à un point de vue universel, de façon à ce qu'on puisse vraiment appliquer l'axiome "catholique". Quod ubique, quod ab omnibus et quod semper. On pourrait ainsi énumérer tout un ensemble de principes "traditionnels" au sens éminent, du fait qu'ils sont dans le fond - métaphysiquement - antérieurs et supérieurs à n'importe quelle tradition historique particulière ou à n'importe quelle religion positive, et donc non susceptibles d'être revendiqués comme le monopole exclusif d'une de ces traditions ou religions historiques.

C'est sur ce plan, sans la moindre animosité mais avec la fermeté qui découle d'une juste vision des choses, que l'on peut procéder à une révision des valeurs, soit pour limiter et ordonner hiérarchiquement la validité de certaines conceptions particulières spécifiquement hébraïques du christianisme, soit pour présenter sous un jour plus favorable nombre d'aspects quasiment oubliés des grandes traditions d'un passé plus lointain, antérieur au christianisme, afin de les tester, en vérifiant lesquels parmi ceux-ci pourraient encore, sans anachronisme, être rappelés aujourd-hui à la vie pour agir créativement. Non pas contre l'Église et contre le christianisme, mais plutôt par-delà ceux-ci, au sein d'une élite déterminée.

Hélas! dans le néo-paganisme allemand nous ne retrouvons riens de semblable. Tout d'abord, comme nous l'avons dit, c'est presque en tombant dans un piège préparé d'avance que les néo-païens finissent par proffeser et défendre des doctrines qui se réduisent pour ainsi dire à un paganisme fictif et privé de transcendance, mais lié au sang et immergé dans un mysticisme suspect, suscité polémiquement par la dialectique de leurs adversaires. Et comme si cela ne suffisait pas encore, l'on passe sous silence, d'une manière partisane, tous les aspects supérieurs du christianisme et du catholicisme, tout comme l'on avait jadis passé sous silence les ascpects supérieurs du vrai paganisme. L'argumentation anti-chrétienne se sert finalement de conceptions toutes modernes, nées de la philosophie des Lumières et du rationalisme, qui se sont jadis présentées en ordre de bataille contre l'Èglise et le christianisme mais sous l'enseigne - comble de dérision! - du libéralisme, de la sociale-démocratie athée et de la franc-maçonnerie.

L'on ne découvre rien d'autre lorsque le nouveau paganisme s'adonne à l'exaltation de l'immanence, de la "vie" et de la "nature", en créant une nouvelle religion pleine de superstitions et qui contraste de la manière la plus radicale avec l'idéal supérieur "olympien" des anciennes civilisations de l'Orient et d'Occident. Par ailleurs, ce néopaganisme se répand également en accusations contre tout dualisme ascétique dans lequel il ne voit qu'un produit de l dégénérescence anti-aryenne qui lui aurait été inoculée par les races "levantines". Il nie alors également toute vérité supérieure à la race et à la mystique de la race, n'hésitant pas à mettre toute conception surnaturelle de la connaissance et de l'action (et, par conséquent, également le "surnaturel" chrétien et toute la dogmatique catholique quant aux sacraments et aux miracles) au compte des superstitions du "sombre Moyen Age" et d'une tactique de domination des prêtres, pour exalter en leur lieu et place les conquêtes propres au soi-disant libre examen et à la conscience profane moderne. Il exhume alors également de vieux racontars anticatholiques sur l'Inquisition ou sur la Donation de Constantin, et se scandalise quant à la prétention d'infaillibilité, alors que celle-ci fut de tout temps reconnue, dans les civilisations traditionelles, á ceux qui étaient parvenus à la vrai connaissance métaphysique. Rappelons enfin que, vraisemblament en proie à l'angoisse de l'inconscient devant des horizons trop vastes, il ne sait voir dans l'universalisme autre chose qu'une création du "despotisme judéo-romain" qui serait mortel pour les nationalités, à moins qu'il n'y voie le produit d'un chaos ethnique découlant d'un climat de "décadence", au lieu d'y déchiffrer une unité hiérarchique supérieure, une exigence spirituelle.

Souvent, ce néo-paganisme s'allie alors également à un fanatisme nationaliste, qui a un relent de jacobinisme et de ramantisme supect, dans lequel il est beaucoup question d'"héroïsme tragique" et d'amor fati. D'une part, il réveille la mystique de la horde primordiale et, de l'autre, il attise la révolte du pouvoir temporel contre toute autorité spirituelle, jusqu'à être tenté de réduire la seconde à une pure et simple émanation du premier.

Tout cela n'est que du "paganisme" négatif tel que l'ancienne apologétique militante souhaitait le voir, mais ce qui est plus grave, c'est que tout ceci porte la marque de la confusion, de la régression, de la perte de toute orientation véritable, d'une soumission à des influences irrationnelles. En fin de compte, ce n'est que de l'amateurisme, du fanatisme et de l'inculture.

En Italie, quelqu'un a trouvé une formule fort heureuse en disant que, si le nazisme accuse le catholicisme de faire de la politique, lui-même fait en vérité bien souvant de la religion. C'est foncièrement vrai, car la religion se transforme ainsi en politique. Par contre, dans les temps anciens, dans la conception aristocratique et sacrée de l'État, même la politique était religieuse. Le nouveau paganisme, loin de représenter, ainsi qu'il le prétend, un retour aux origines, n'est qu'un pot-pourri d'élements qui découlent uniquement de la désagrégation anti-traditionnelle moderne, et plus spécialement des trois éléments suivants: le "pathos" de la "nation" plus ou moins déifiée d'une maniére jacobine, l'immanentisme naturaliste moderne et, finalement, un bric-à-brac de type rationaliste et scientiste qu'on retrouve, dans la même association paradoxale avec le mysticisme, dans tout ce qui est spécifiquement "raciste".

Certes, nous n'entendons pas contester qu'à côté des dits éléments s'expriment également, dans l'effervescence culturelle allemande de l'heure, des exigences de valeur différente, et c'est bien pourquoi nous nous sommes abstenus de nous référer nommément à des auteurs. Mais cela n'empêche pas que le "paganisme" donst nous venons de parler ne donne, en Allemagne, naissance à de nouveaux mythes et que ne s'y aggravent des conflits d'ordre spirituel. S'il nous faut sortir de la neutralité que nous avons jusqu'ici observée dans ce conflit entre le nouveau paganisme et le christianisme, il ne nous sera pas possible, malgré toute notre bonne volonté, de nous ranger du côté du premier - surtout s'il s'agit du catholicisme et de l'Église catholique plutôt que du christianisme en général.

N'oublions pas que le catholicisme peut remplir une fonction de "barrage", car il est porteur d'une doctrine de la transcendance: aussi peut-il, dans une certaine mesure, empêcher que la mystique de l'immanence et la subversion prévaricatrice venue d'en-bas ne dépassent un certain seuil.

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Message par Seigneur Sven Sam 9 Avr 2005 - 22:25

Tu peux faire un résumé stp?



Hitler ne voulait pas de contre pouvoir, il ne voyait que un ensemble de valeurs donc la possibilité d'une organisation sociale.

C'est plutot son entourage proche (Himmler et goebbels) qui aurait été favorable a une restauration paienne d'un point de vue cultuel.
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Message par  Dim 10 Avr 2005 - 11:59

http://www.cswu.cz/3dimages/page001/jte.jpg

Qui peut me définir le nationalisme?
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Black metal, paganisme et nazisme - Page 4 Empty un petit retour vars le sujet initial

Message par  Lun 25 Avr 2005 - 13:35

Mon avis...



NS = National Socialiste



1] Les nationalistes pensent que leur pays ou leur peuple a quelque chose de spécial, qui en fait des gens à part. Pour moi la plupart des gens sont souvent stupides et sans importances... De plus comment peut-on être nationalistes dans un pays où la religion tient une place si importante. Pour la France le Christianisme... Donc pro-NS sortez-vous la tête de votre cul, il est temps de vous rendre à l'évidence. Des valeurs conservatrices (amour de la race blanche, et de vos fréres de pays... sick!!) sous-entendent un état trés structuré (ordre, respect,....). Trés peu pour moi, je suis individualiste et prône le CHAOS!! Une grande partie de mes idées sont en contradiction avec tout cela...



2] Je ne suis pas socialiste, et je pense que le Black Metal ne devrait pas l'être...



Et depuis quand le Black Metal est NS??? Il y a 10 ans toutes les personnes dans le milieu Black Metal en Pologne et en Norvége nous rappelaient combien LaVey (COS), etc. était de la merde avec ses valeurs pro-vie. Maintenant les mêmes personnes nous gonfles avec des slogans "14/88" qui veulent simplement dire "sauve tes enfants, construit un bon futur pour eux". Qu'est que c'est bien... Ils polluent la véritable essence du Black Metal, qu'ils aillent se faire foutre... Si vous voulez faire de la politique, retourner faire du RAC et de la OÏ de merde...



ANTI-SOCIAL! ANTI-GOD! ANTI-YOU!



AMSG



[size=75][note de Necrowarrior: si j'avais lu ce message avant de lire les réactions qui suivirent, j'aurai sans doute été moins tolérant vis à vis de tes interventions][/size]
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Message par Septon Lun 25 Avr 2005 - 14:13

Alors comme ça tu prônes le chaos ? Je serais curieux de savoir ce que tu fais dans la vie.

A 40 ans tu sera casé comme tout l'monde avec une gonzesse et des gosses. Peut-être que tu pensera à moi.


Une grande partie de mes idées sont en contradiction avec tout cela...


Ah t'as des idées ? Pas très chaotique tout ça.

Mets donc fin à tes jours, tu sera déjà plus crédible.

Au moins les NS ont ce mérite là, la crédibilité, en prônant des valeurs qui sont à porter de l'homme.
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Message par Deugmartre Lun 25 Avr 2005 - 14:21

Alors comme ça tu prônes le chaos ? Je serais curieux de savoir ce que tu fais dans la vie.

A 40 ans tu sera casé comme tout l'monde avec une gonzesse et des gosses. Peut-être que tu pensera à moi.


rien à ajouter









"Dieu, il a crée l'univers à partir du Chaos. Alors peut-être si nous aussi on veut créer peut-être il faut faire beaucoups de Chaos!"
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